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Les Verts des Pays d'Evreux Avre et Iton

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mardi 25 septembre 2007

Nous ne félicitons pas le Préfet de l'Eure !

Le CEFED 27 nous a fait parvenir ce communiqué :

La presse nationale s'est fait écho de la convocation par le Ministre M. Hortefeux de 19 Préfets, qui n'auraient pas rempli leur quota du nombre d'expulsions d'immigrés sans papiers.

Le Préfet de l'Eure a échappé à cette remontrance gouvernementale, mais pouvons-nous en être fiers ?

Le principal objectif fixé au représentant de l'État dans notre département, ne devrait-il être chiffré sur la création d’emplois, l’amélioration de la santé des Eurois, la prévention contre l’échec scolaire ou encore les logements disponibles à tous ?

Dans le cadre des Droits de l'Homme, nous aurions préféré que le nouveau Préfet de l'Eure et son prédécesseur se distinguent dans la défense pour « le droit à toute personne au respect de la vie privée et familiale », « le droit de l'enfant à la réunification familiale », « au droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat ». Toutes ces dispositions font partie intégrante des conventions internationales que la France a pourtant ratifiées !

Aujourd'hui, et plus particulièrement depuis cet été, la Préfecture de l'Eure s'emploie à multiplier les Obligations à Quitter le Territoire Français (OQTF), ayant les yeux rivés sur les statistiques du nombre d'interpellations et d'expulsions à atteindre. Cet objectif des quotas contredit l'affirmation trop répandue de l'examen des dossiers "au cas par cas" ou de la lutte contre les clandestins.

Ainsi ces obligations à quitter le territoire français s'adressent à ceux qui ont fait la démarche de se faire connaître auprès de la Préfecture. Pire, certains étaient en situation régulière mais la Préfecture les pousse à la clandestinité en ne renouvelant pas leur titre de séjour, bien qu'ils soient plusieurs à avoir travaillé légalement et payé des impôts, à vivre depuis plusieurs année avec leur conjoint français, à avoir des enfants français !

La circulaire du 13 juin 2006, dite circulaire Sarkozy se devait de réparer toutes ces injustices, auprès des parents d'enfants scolarisés. Mais tous ceux qui n'ont pas eu la chance d'être retenus se sont vu adresser un courrier stéréotypé, mentionnant le même motif du rejet « dans l'intérêt de vos enfants ».

Le nouveau projet de loi concernant l’immigration, qui est soumis au Parlement, introduit l’obligation au futur immigré de maîtriser le français. Mais à qui va-t-on faire croire qu’il suffit de 2 mois pour apprendre notre langue ?

De même qui peut être persuadé que la constitution d’un fichier ethnique en France pourrait servir au bien-être des immigrés, si ce n’est qu’à ficher encore plus les êtres humains ?

Enfin, qui peut prétendre que des tests génétiques d’ADN, jusqu’alors utilisés essentiellement pour les criminels, ne concerneraient les étrangers que pour la recherche de filiation ?

Nous voulons croire que le Conseil constitutionnel, présidé aujourd’hui par l’ancien maire d’Evreux, refusera plusieurs de ces dispositions discriminatoires.

Le CEFED appelle au sursaut citoyen afin que cette machine à broyer des humains soit stoppée. Qu'on démente cette pseudo-invasion des immigrés, alors que les économistes martèlent la nécessité de faire venir des étrangers. Qu'on arrête les amalgames entre délinquance et regroupement familial.

N'utilisons pas la xénophobie pour masquer une incapacité à faire front aux questions que posent aujourd'hui les évolutions économiques et sociales. Des étrangers comme des Français se trouvent aujourd'hui dans des situations de marginalité et d'exclusion (travail, logement, accès aux biens de consommation de base pour l'alimentation, accès au savoir à la santé..). Il est temps que tous les moyens soient mis en oeuvre pour lutter contre toutes formes d'exclusion. Il en va du respect de la personne humaine quelle qu'elle soit.

C'est l'objectif que vise le Collectif Etrangers Français pour l'Egalité des Droits.

Collectif Étrangers – Français pour l’Égalité des Droits (CEFED 27)

cefed27@wanadoo.fr

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RENCONTRES

Législatives 2007 :
Vous avez rencontré Jacqueline Fihey et Jean-Yves GUYOMARCH candidats des Verts sur la 1ère circonscription de l'Eure :


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- Marché de St André de l'Eure, vendredi 23 mars et 8 juin
- Réunion publique à St André de l'Eure, vendredi 30 mars à 18h00, mairie.


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Aspiration, La Madeleine, Verneuil-Sur-Avre. by John Taylor Arms
- Marché de Verneuil, samedi 28 avril
- Réunion publique à Verneuil sur Avre, Jeudi 10 mai , Salle Magali - Maison du Four - Avenue André Chasles


Mairie de Breteuil-sur-Iton
- Marché de Breteuil, mercredi 4 avril et 6 juin
- Réunion publique à Breteuil sur Iton, jeudi 12 avril à 20h00, salle des Richards, près de l'école maternelle



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- Marché de Ménilles, dimanche 8 avril


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- Marché de Pacy sur Eure, jeudi 12 avril et 7 juin
- Réunion publique à Pacy sur Eure, mardi 17 avril à 20h00, salle Leclerc, 80 rue A. Briand


- Marché de Damville, mardi 15 mai et 5 juin
- Réunion publique à Damville, mercredi 23 mai à 20h00


- Marché de Nonancourt, mercredi 23 mai
- Réunion publique à Nonancourt, mardi 29 mai à 20h00

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- Marché de Évreux centre-ville, samedi 19 et 26 mai.................
- Marché de Évreux La Madeleine, dimanche 20, 27 mai, 3 juin

- Marché de Évreux place Clémenceau, jeudi 24 mai..............

- Marché de Évreux Nétreville, mercredi A-M 30 mai et 6 juin......
- Réunion publique à Évreux, avec Cécile DUFLOT, secrétaire nationale des Verts, mercredi 6 juin.

- Ballade " A la découverte des pertes et résurgences de l'Iton " avec Jacqueline FIHEY, samedi 5 mai après-midi _______________________________________________________


Municipales 2008 :
Vous souhaitez assister ou participer aux réunions thématiques, vous y êtes cordialement invité(es). Rejoignez le collectif CHAMPS LIBRES.

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CHAMPS LIBRES
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Commission Vivre ensemble :
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Assemblée Générale Collectif Vert et Ouvert :

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Commission Education - Emploi :

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Commission Environnement :
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Réunion du bureau du collectif :
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Commission Culture :

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Commission Démocratie participative :

Faire de chaque citoyen un acteur engagé

Attaques contre les droits démocratiques, insécurité sociale croissante, dégradation des services publics et recul de l’État-providence sous l’effet de politiques soumises aux diktats d’une adaptation de notre société aux exigences de la mondialisation libérale, c'est le résultat des politiques libérales et sociales libérales menées depuis des années à des degrés divers.

Voilà 5 ans maintenant que la droite est revenue aux affaires, ce sont quatre ans qui n’ont fait qu’aggraver la situation, 4 ans de reculs aussi dans le domaine environnemental, avec un gouvernement qui s’est érigé en syndicat des lobbies de la chasse, des bétonneurs du littoral, de la route, de l’industrie chimique, du nucléaire, des OGM, et qui brille par son inaction face aux changements climatiques et à la crise de l’énergie. 5 ans de contre-réformes.

Cette entreprise de démolition a été menée avec constance, en dépit des oppositions qu’elle n’a cessé de rencontrer parmi les classes défavorisées et une partie des classes moyennes, grandes victimes de cette politique, ce qui montre le peu de cas que ce gouvernement fait de la démocratie. Mais pouvions-nous en douter ?

Lorsque nos dirigeants ne cessent de marteler, jour après jour, et les média derrière eux, que c’est l’économie qui commande et que le politique ne peut rien faire, si ce n’est à la marge, il n’est pas étonnant que la politique suscite une défiance croissante chez le citoyen.

Et pourtant, contrairement à ce que l’on entend souvent, nos concitoyens manifestent en maintes circonstances leur intérêt pour le débat et pour l’action collective.

Et ce, même s’ils le font en dehors des partis politiques et des institutions : ainsi, les banlieues défavorisées ne sont pas seulement des lieux de désespérance, elles témoignent souvent d’une grande richesse d’initiatives.

Ou regardons avec quel “appétit” de débat la société s’est saisie du projet de traité constitutionnel pour l’Europe, ou encore l’intérêt que suscitent les projets d’aménagement et les choix publics qui touchent à notre vie quotidienne.

On parle beaucoup de la crise de la politique. Pourtant, face aux urgences actuelles, nous avons besoin plus que jamais de politique. Ce qui est en cause en réalité, c’est notre modèle étriqué de démocratie représentative qui érige un mur entre “dirigeants” et “dirigés” et qui a peur des citoyens conscients. C’est le politique lui-même qui se discrédite, lorsqu’il s’efface devant l’économie et les experts, censés dicter les seules solutions possibles, en l’absence de tout débat démocratique. Si, en effet, il n’y a qu’une seule réponse possible, s’il n’y a plus de projet, à quoi sert donc le politique ?

Nous ne voulons plus de cette politique-là. Nous voulons donner à la politique le rôle qui devrait être le sien dans la société : donner du sens à notre vie commune, permettre à chacune et à chacun d’entre nous de se retrouver dans une aventure collective. Pour cela, la politique ne peut plus rester le domaine réservé de professionnels de la politique, elle doit être largement partagée : c’est pourquoi les citoyens doivent se réapproprier le pouvoir de décision.

Rendre ce pouvoir au citoyen, c’est d’abord lui assurer une vie décente, car personne ne peut remplir vraiment son rôle de citoyen s’il vit dans l’angoisse du lendemain, c’est reconnaitre sa dignité et sa valeur quelle que soit sa situation. C’est donner à une vie associative riche et indépendante les moyens de se développer. C’est aussi préserver et développer les services publics, en démocratiser profondément la gestion, au plus près des personnes intéressées. C’est refuser que le travailleur perde sa qualité de citoyen lorsqu’il franchit la porte de l’entreprise. C’est instaurer à tous les niveaux la démocratie participative, en permettant à chacun de participer à l’élaboration des décisions qui le concernent, c’est accepter les débats publics contradictoires sur toutes les grandes questions de société, au lieu de décider dans le secret. C’est démocratiser les institutions de notre République, renforcer la décentralisation en lui donnant des règles claires et les moyens réels de son exercice, généraliser les évaluations des politiques publiques et rendre compte aux citoyens de l’action de ses élu-e-s. C’est enfin aller vers une VIe République par la voie d’un référendum . Il est temps en effet que la parité entre hommes et femmes soit une réalité, que le renouvèlement de nos représentants soit assuré par une limitation drastique du cumul des mandats, que notre Parlement accueille la diversité des opinions grâce à des élections proportionnelles, que les citoyens aient un droit d’initiative législatif auprès d’un Parlement renforcé.

Il est temps enfin que politique rime avec éthique grâce à la réforme du statut pénal du chef de l'État.

Nous voulons promouvoir cette autre conception de la politique. L’approfondissement de la démocratie conditionne aujourd’hui la capacité de la société à maitriser son avenir, au lieu d’être le jouet des forces économiques dominantes.

Septembre 2006