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Les Verts des Pays d'Evreux Avre et Iton

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lundi 2 avril 2007

Culture à Marseille

Dominique, avec franchise et simplicité a su parler de la culture et de sa perception, de nos idées et de nos réflexions en rappelant avec justesse qu’il est quelquefois difficile d’accéder ou de parler le même langage avec le “monde” de la culture. En effet, la culture est essentielle et vitale pour nous tous mais la culture doit aussi réinvestir le champ politique...a t’elle dit...

Appel super bien accueilli !!!

Vidéo

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le fait de privilégier une culture de prestige n’a pas favorisé sa popularisation, davantage de « démocratie » et de transparence dans les décisions publiques auraient sans doute permis une plus grande adhésion aux Arts de références.

Néanmoins, il me semble que nous avons oublié des recettes simples, pour donner du goût aux oeuvres d’art et susciter la curiosité des citoyens ; il faut relancer l’éducation artistique dès le plus jeune âge et jusqu’à l’université.

Et il faut revaloriser les pratiques en amateur en soutenant tous les réseaux d’éducation populaire et les artistes, qui privilégient le travail de transmission, et développer les équipements collectifs destinés à accueillir ces pratiques.

La France a adopté la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles à l’UNESCO et j’entends lui donner tout son sens.

Il faut aller au-delà des politiques de prestige et de rayonnement de la culture Française.

La diversité culturelle est chez nous et nous ne prenons en compte ni les langues et cultures régionales, ni celles issues de l’immigration ou des banlieues…

Je crois que si nous soutenons de nouvelles expressions culturelles et artistiques, qui sont
actuellement écartées des politiques publiques, nous ferons d’une pierre deux coups : nous rétablirons un peu de démocratie et de justice dans ce pays et nous libérerons de formidables forces créatrices.

La seconde priorité absolue sera d’organiser des états généraux de la création et de l’emploi culturel qui comprendront bien des sujets :

• Comment rétablir plus d’équité dans le système de l’intermittence et comment pérenniser son financement par la solidarité interprofessionnelle ;

• Comment permettre aux plasticiens, aux auteurs ou aux créateurs d’accéder à une meilleure protection sociale ;

• Comment répondre aux bouleversements provoqués par l’Internet sur la production et la rémunération des artistes.

Les Musées, les Centres d’Art et les expositions temporaires attirent des milliers de visiteurs, et il faut aussi compter avec les nouvelles formes d’arts visuels, telles qu’on les découvre à la « Nuit Blanche » de Paris, à la « Fête des Lumières » de Lyon ou dans les spectacles de rue…

Les arts plastiques deviennent de plus en plus populaires et accompagnent souvent des pratiques artistiques émergentes ; leurs manques de financements, de lieux de travail et d’exposition constitue donc un sérieux problème.

Alors que la Maison des artistes recense 35.000 plasticiens et que la Fraap (Fédération des réseaux et associations) l’estime à plus du triple, je pense que le manque de soutien public rend leur professionnalisation et leur socialisation très difficile.

Il est donc absolument nécessaire de rétablir une meilleure dotation aux arts plastiques et de résoudre la question des conditions matérielles de création des plasticiens ; en développant un socle important de praticiens, qui ne sont pas forcément tous des professionnels, nous avons plus de chance de voir émerger des créations fortes, nées de l’échange et de l’émulation.

Jacqueline FIHEY
Candidate des Verts aux législatives sur la 1ère circonscription de l'Eure

Anonyme a dit…

L’officialisation des langues régionales en France ainsi que leur protection juridique relèvent d’un impératif éthique, culturel et écologique.

Ethique car les droits culturels sont partie intégrante des droits de l’homme.

Culturel car les langues régionales font partie du patrimoine culturel de l’humanité.

Ecologique car chaque langue dispose d’une connaissance traditionnelle et spécifique de l’environnement.

Depuis leur création, les Verts soutiennent activement les initiatives destinées à promouvoir l’apprentissage des langues régionales et à protéger la diversité linguistique.

Ce combat en faveur de la diversité culturelle et du fédéralisme, les Verts le mènent également en partenariat politique avec deux fédérations de partis régionalistes : l’ALE au niveau européen et Régions & Peuples Solidaires au niveau hexagonal.

Nous continuerons ce travail en faveur de l’avènement d’une France fédérale respectueuse de ses langues régionales, car la diversité culturelle est une richesse, seule sa négation est un danger.

RENCONTRES

Législatives 2007 :
Vous avez rencontré Jacqueline Fihey et Jean-Yves GUYOMARCH candidats des Verts sur la 1ère circonscription de l'Eure :


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- Marché de St André de l'Eure, vendredi 23 mars et 8 juin
- Réunion publique à St André de l'Eure, vendredi 30 mars à 18h00, mairie.


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Aspiration, La Madeleine, Verneuil-Sur-Avre. by John Taylor Arms
- Marché de Verneuil, samedi 28 avril
- Réunion publique à Verneuil sur Avre, Jeudi 10 mai , Salle Magali - Maison du Four - Avenue André Chasles


Mairie de Breteuil-sur-Iton
- Marché de Breteuil, mercredi 4 avril et 6 juin
- Réunion publique à Breteuil sur Iton, jeudi 12 avril à 20h00, salle des Richards, près de l'école maternelle



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- Marché de Ménilles, dimanche 8 avril


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- Marché de Pacy sur Eure, jeudi 12 avril et 7 juin
- Réunion publique à Pacy sur Eure, mardi 17 avril à 20h00, salle Leclerc, 80 rue A. Briand


- Marché de Damville, mardi 15 mai et 5 juin
- Réunion publique à Damville, mercredi 23 mai à 20h00


- Marché de Nonancourt, mercredi 23 mai
- Réunion publique à Nonancourt, mardi 29 mai à 20h00

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- Marché de Évreux centre-ville, samedi 19 et 26 mai.................
- Marché de Évreux La Madeleine, dimanche 20, 27 mai, 3 juin

- Marché de Évreux place Clémenceau, jeudi 24 mai..............

- Marché de Évreux Nétreville, mercredi A-M 30 mai et 6 juin......
- Réunion publique à Évreux, avec Cécile DUFLOT, secrétaire nationale des Verts, mercredi 6 juin.

- Ballade " A la découverte des pertes et résurgences de l'Iton " avec Jacqueline FIHEY, samedi 5 mai après-midi _______________________________________________________


Municipales 2008 :
Vous souhaitez assister ou participer aux réunions thématiques, vous y êtes cordialement invité(es). Rejoignez le collectif CHAMPS LIBRES.

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CHAMPS LIBRES
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Commission Vivre ensemble :
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Assemblée Générale Collectif Vert et Ouvert :

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Commission Education - Emploi :

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Commission Environnement :
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Réunion du bureau du collectif :
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Commission Culture :

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Commission Démocratie participative :

Faire de chaque citoyen un acteur engagé

Attaques contre les droits démocratiques, insécurité sociale croissante, dégradation des services publics et recul de l’État-providence sous l’effet de politiques soumises aux diktats d’une adaptation de notre société aux exigences de la mondialisation libérale, c'est le résultat des politiques libérales et sociales libérales menées depuis des années à des degrés divers.

Voilà 5 ans maintenant que la droite est revenue aux affaires, ce sont quatre ans qui n’ont fait qu’aggraver la situation, 4 ans de reculs aussi dans le domaine environnemental, avec un gouvernement qui s’est érigé en syndicat des lobbies de la chasse, des bétonneurs du littoral, de la route, de l’industrie chimique, du nucléaire, des OGM, et qui brille par son inaction face aux changements climatiques et à la crise de l’énergie. 5 ans de contre-réformes.

Cette entreprise de démolition a été menée avec constance, en dépit des oppositions qu’elle n’a cessé de rencontrer parmi les classes défavorisées et une partie des classes moyennes, grandes victimes de cette politique, ce qui montre le peu de cas que ce gouvernement fait de la démocratie. Mais pouvions-nous en douter ?

Lorsque nos dirigeants ne cessent de marteler, jour après jour, et les média derrière eux, que c’est l’économie qui commande et que le politique ne peut rien faire, si ce n’est à la marge, il n’est pas étonnant que la politique suscite une défiance croissante chez le citoyen.

Et pourtant, contrairement à ce que l’on entend souvent, nos concitoyens manifestent en maintes circonstances leur intérêt pour le débat et pour l’action collective.

Et ce, même s’ils le font en dehors des partis politiques et des institutions : ainsi, les banlieues défavorisées ne sont pas seulement des lieux de désespérance, elles témoignent souvent d’une grande richesse d’initiatives.

Ou regardons avec quel “appétit” de débat la société s’est saisie du projet de traité constitutionnel pour l’Europe, ou encore l’intérêt que suscitent les projets d’aménagement et les choix publics qui touchent à notre vie quotidienne.

On parle beaucoup de la crise de la politique. Pourtant, face aux urgences actuelles, nous avons besoin plus que jamais de politique. Ce qui est en cause en réalité, c’est notre modèle étriqué de démocratie représentative qui érige un mur entre “dirigeants” et “dirigés” et qui a peur des citoyens conscients. C’est le politique lui-même qui se discrédite, lorsqu’il s’efface devant l’économie et les experts, censés dicter les seules solutions possibles, en l’absence de tout débat démocratique. Si, en effet, il n’y a qu’une seule réponse possible, s’il n’y a plus de projet, à quoi sert donc le politique ?

Nous ne voulons plus de cette politique-là. Nous voulons donner à la politique le rôle qui devrait être le sien dans la société : donner du sens à notre vie commune, permettre à chacune et à chacun d’entre nous de se retrouver dans une aventure collective. Pour cela, la politique ne peut plus rester le domaine réservé de professionnels de la politique, elle doit être largement partagée : c’est pourquoi les citoyens doivent se réapproprier le pouvoir de décision.

Rendre ce pouvoir au citoyen, c’est d’abord lui assurer une vie décente, car personne ne peut remplir vraiment son rôle de citoyen s’il vit dans l’angoisse du lendemain, c’est reconnaitre sa dignité et sa valeur quelle que soit sa situation. C’est donner à une vie associative riche et indépendante les moyens de se développer. C’est aussi préserver et développer les services publics, en démocratiser profondément la gestion, au plus près des personnes intéressées. C’est refuser que le travailleur perde sa qualité de citoyen lorsqu’il franchit la porte de l’entreprise. C’est instaurer à tous les niveaux la démocratie participative, en permettant à chacun de participer à l’élaboration des décisions qui le concernent, c’est accepter les débats publics contradictoires sur toutes les grandes questions de société, au lieu de décider dans le secret. C’est démocratiser les institutions de notre République, renforcer la décentralisation en lui donnant des règles claires et les moyens réels de son exercice, généraliser les évaluations des politiques publiques et rendre compte aux citoyens de l’action de ses élu-e-s. C’est enfin aller vers une VIe République par la voie d’un référendum . Il est temps en effet que la parité entre hommes et femmes soit une réalité, que le renouvèlement de nos représentants soit assuré par une limitation drastique du cumul des mandats, que notre Parlement accueille la diversité des opinions grâce à des élections proportionnelles, que les citoyens aient un droit d’initiative législatif auprès d’un Parlement renforcé.

Il est temps enfin que politique rime avec éthique grâce à la réforme du statut pénal du chef de l'État.

Nous voulons promouvoir cette autre conception de la politique. L’approfondissement de la démocratie conditionne aujourd’hui la capacité de la société à maitriser son avenir, au lieu d’être le jouet des forces économiques dominantes.

Septembre 2006