tag:blogger.com,1999:blog-2777354643728611345.post6140910268875414918..comments2023-06-17T13:20:05.578+02:00Comments on Evreux - l'Ecologie : l'Espoir __ Les Verts - - blog politique: Culture à MarseilleBenoît Fenaulthttp://www.blogger.com/profile/02971318074585319801noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-2777354643728611345.post-33180750250537103632007-04-03T18:25:00.000+02:002007-04-03T18:25:00.000+02:00L’officialisation des langues régionales en France...L’officialisation des langues régionales en France ainsi que leur protection juridique relèvent d’un impératif éthique, culturel et écologique. <BR/><BR/>Ethique car les droits culturels sont partie intégrante des droits de l’homme. <BR/><BR/>Culturel car les langues régionales font partie du patrimoine culturel de l’humanité. <BR/><BR/>Ecologique car chaque langue dispose d’une connaissance traditionnelle et spécifique de l’environnement.<BR/><BR/>Depuis leur création, les Verts soutiennent activement les initiatives destinées à promouvoir l’apprentissage des langues régionales et à protéger la diversité linguistique. <BR/><BR/>Ce combat en faveur de la diversité culturelle et du fédéralisme, les Verts le mènent également en partenariat politique avec deux fédérations de partis régionalistes : l’ALE au niveau européen et Régions & Peuples Solidaires au niveau hexagonal.<BR/><BR/>Nous continuerons ce travail en faveur de l’avènement d’une France fédérale respectueuse de ses langues régionales, car la diversité culturelle est une richesse, seule sa négation est un danger.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2777354643728611345.post-73101102475486882982007-04-03T18:20:00.000+02:002007-04-03T18:20:00.000+02:00Le fait de privilégier une culture de prestige n’a...Le fait de privilégier une culture de prestige n’a pas favorisé sa popularisation, davantage de « démocratie » et de transparence dans les décisions publiques auraient sans doute permis une plus grande adhésion aux Arts de références.<BR/><BR/>Néanmoins, il me semble que nous avons oublié des recettes simples, pour donner du goût aux oeuvres d’art et susciter la curiosité des citoyens ; il faut relancer l’éducation artistique dès le plus jeune âge et jusqu’à l’université.<BR/><BR/>Et il faut revaloriser les pratiques en amateur en soutenant tous les réseaux d’éducation populaire et les artistes, qui privilégient le travail de transmission, et développer les équipements collectifs destinés à accueillir ces pratiques.<BR/><BR/>La France a adopté la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles à l’UNESCO et j’entends lui donner tout son sens. <BR/><BR/>Il faut aller au-delà des politiques de prestige et de rayonnement de la culture Française.<BR/><BR/>La diversité culturelle est chez nous et nous ne prenons en compte ni les langues et cultures régionales, ni celles issues de l’immigration ou des banlieues…<BR/><BR/>Je crois que si nous soutenons de nouvelles expressions culturelles et artistiques, qui sont<BR/>actuellement écartées des politiques publiques, nous ferons d’une pierre deux coups : nous rétablirons un peu de démocratie et de justice dans ce pays et nous libérerons de formidables forces créatrices.<BR/><BR/>La seconde priorité absolue sera d’organiser des états généraux de la création et de l’emploi culturel qui comprendront bien des sujets :<BR/><BR/>• Comment rétablir plus d’équité dans le système de l’intermittence et comment pérenniser son financement par la solidarité interprofessionnelle ;<BR/><BR/>• Comment permettre aux plasticiens, aux auteurs ou aux créateurs d’accéder à une meilleure protection sociale ;<BR/><BR/>• Comment répondre aux bouleversements provoqués par l’Internet sur la production et la rémunération des artistes.<BR/><BR/>Les Musées, les Centres d’Art et les expositions temporaires attirent des milliers de visiteurs, et il faut aussi compter avec les nouvelles formes d’arts visuels, telles qu’on les découvre à la « Nuit Blanche » de Paris, à la « Fête des Lumières » de Lyon ou dans les spectacles de rue…<BR/><BR/>Les arts plastiques deviennent de plus en plus populaires et accompagnent souvent des pratiques artistiques émergentes ; leurs manques de financements, de lieux de travail et d’exposition constitue donc un sérieux problème.<BR/><BR/>Alors que la Maison des artistes recense 35.000 plasticiens et que la Fraap (Fédération des réseaux et associations) l’estime à plus du triple, je pense que le manque de soutien public rend leur professionnalisation et leur socialisation très difficile.<BR/><BR/>Il est donc absolument nécessaire de rétablir une meilleure dotation aux arts plastiques et de résoudre la question des conditions matérielles de création des plasticiens ; en développant un socle important de praticiens, qui ne sont pas forcément tous des professionnels, nous avons plus de chance de voir émerger des créations fortes, nées de l’échange et de l’émulation.<BR/><BR/>Jacqueline FIHEY<BR/>Candidate des Verts aux législatives sur la 1ère circonscription de l'EureAnonymousnoreply@blogger.com