Evreux, la ville écologique du 21ème siècle
Le projet municipal des Verts et des citoyens de l'agglomération d'Évreux et du Sud de l'Eure
Champs Libres en débat, trois mois pour imaginer Évreux et le Sud de l'Eure en 2012 !
Penser global, agir local : la grande difficulté – la grande générosité aussi - de l’engagement écologique est d’opérer une transformation des sociétés qui permette d’enrayer la crise écologique mondiale et d’œuvrer pour les générations futures.
C’est une vaste entreprise dont les bénéfices, à l’échelle mondiale, seront différés, mais qui sont immédiatement perceptibles à l’échelle locale. Augmenter la superficie des espaces verts en ville, c’est bon pour la biodiversité de la planète et agréable pour les Eurois. Réduire la place de la voiture au profit de celle des piétons ou des vélos, c’est bon pour lutter contre les gaz à effet de serre et préserver la santé des Eurois. Encourager les économies d’énergie et promouvoir l’énergie solaire, c’est bon pour le climat de la planète et pour le portefeuille des Eurois. Et développer l’économie sociale et solidaire, les services à la personne, le commerce de proximité et l’autopartage, c’est bon pour l’équilibre de la planète, pour l’économie de la ville et c’est pratique pour les Eurois.
Le développement durable est un développement désirable : une ville écologique c’est une ville de la solidarité et de la convivialité, une ville agréable à vivre pour tout le monde, une ville fière d’elle-même et de ses réalisations parce que chacun s’y sent associé et solidaire de tous.
Il faut engager les transformations sociales et aller encore plus loin : la chenille va devenir chrysalide, donnons-lui la chance d’être papillon.
Il est de notre devoir de résorber la crise sociale, et les solutions se trouvent dans l’écologie.
Construire et rénover des logements aux normes HQE, c’est créer de l’emploi non-délocalisable ; augmenter le nombre de places en crèches, c’est faciliter le travail des femmes et être solidaire des familles ; améliorer l’accueil des enfants, c’est favoriser leur intégration à l’école ; développer des espaces de culture accessibles à quelques minutes de chez soi, c’est attiser la curiosité et la connaissance ; recoudre la ville, développer des transports en commun et des espaces publics de qualité, c’est inventer une nouvelle forme d’urbanité en luttant contre toutes les formes d’exclusion.
Ce que nous vous proposons avec « Champs Libres » est un exercice de démocratie participative pour amorcer un vaste et beau chantier : bâtissons ensemble la ville de nos rêves.
Jacqueline Fihey et Jean-Yves Guyomarch
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