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Les Verts des Pays d'Evreux Avre et Iton

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mercredi 14 mars 2007

Conseil municipal d'Évreux du 12 mars 2007


Mesdames les conseillères municipales et Messieurs les conseillers municipaux,

Depuis plusieurs mois dans les couloirs de l’assemblée nationale comme dans les rues d'Évreux courait un bruit : « le président allait descendre de son perchoir et le maire allait quitter la ville d'Évreux. Moins de 4 ans après son arrivée, Jean-Louis Debré pensait déjà à partir ».

Alors dans ces conditions personne ne s’étonnera que Évreux et son agglomération ait été délaissée par son maire et son président d’agglomération, négligée par l’équipe municipale aussi absente dans la ville que auprès des Ébroïcienne et Ébroïciens.

Après 6 ans de gestion municipale, mesdames et messieurs de la majorité, on ne vous connaît toujours pas, et ce n’est pas votre silence aux séances du conseil municipal ou votre absence dans la ville qui ont permis aux Ébroïciens de vous connaître. Vous êtes restés sagement derrière Jean-Louis Debré, attendant quelques signes de gratitude d’un homme dont l’ambition nationale a toujours été prioritaire par rapport à l’avenir d'Évreux et son agglomération. Les seuls élus qui ont tenté de trouver un espace pour s’exprimer ont démissionné, je pense en particulier à Madame Mallet qui ne supportait plus les relations tendues avec quelques élus de la majorité ou à Monsieur Labelle qui a insisté lors de son départ sur son désaccord avec la politique fiscale engagée par la municipalité.

La démission de Jean-Louis Debré est un aveu d’échec

L’échec d’une équipe

J L Debré affirmait en 2001 que la ville avait besoin de lui pour changer, mais encore aurait il fallu que son équipe municipale puisse palier à ses nombreuses absences dues entre autre à ses fonctions de président de l’assemblée nationale. Or où est l’équipe soudée et ambitieuse qui aurait permis de changer Évreux ?

C’est par la presse que nous apprenons que plusieurs conseillères et conseillers municipaux briguent le fauteuil de maire, c’est dans la presse que nous découvrons les tensions qui existent au sein de la majorité, c’est par la presse que nous apprenons que Jean-Pierre Nicolas va devenir maire d'Évreux.

La séance de ce soir aurait du être un moment privilégié pour que chacun des postulants qui souhaite assurer l’intérim jusqu’en 2008, se présente en nous expliquant où sont ses différences. La confiance que Jean-Louis Debré a témoigné à Madame Pollet en la nommant 1ère adjointe fait d’elle la remplaçante légitime. La situation financière de la ville est mauvaise, il est temps de redresser la barre, le départ de Jean-Pierre Nicolas du poste d’adjoint aux finances est donc bienvenu, mais en quoi sa nomination au poste de maire permettrait de redresser une situation dont il est responsable…

« Il ne vous a pas échappé que je n’ai pas la même personnalité que Jean-louis Debré… mais l’objectif reste le même » raconte J P Nicolas dans la presse… Ça ne nous a pas échappé, ni d’ailleurs aux autres responsables politiques qui le connaissent, sa chiraquie fait place au sarkozisme.

JPN dit que l’objectif resterait le même, mais quel objectif ? aucun contenu dans ses propos, des mots sans plus, « continuer l’action », « prêcher l’union » (montrant ainsi que celle-ci n’existe plus, alors qui est le responsable ? l’ancien maire ou le futur probable maire par intérim ?). Son objectif est ambitieux « essayer de rassembler une équipe qui, à la fin de son premier mandat de 6 ans, se trouve très divisée ».

La situation de l’équipe municipale a du peser dans le choix de J Louis Debré.

Une gestion de la ville loin des préoccupations des citoyens

Les Ébroïcienne et Ébroïciens avaient choisi le changement en 2001, ils ont vu

- l’ouverture de l’Iton place de la mairie et l’aménagement de ses berges,

- l’entrée de ville rue F Roosevelt modifiée, la rue de la Harpe réaménagée pour la énième fois,

- Le quartier de la Madeleine subir des destructions d’immeubles et la construction de l'hôtel d’agglomération,

- La reconstruction des maisons de quartier de Saint Michel et du Clos au duc…

Mais les Ébroïciennes et Ébroïciens peuvent aujourd’hui constater que leurs conditions de vie n’ont finalement pas changé.

Depuis des années les conditions de déplacement ne sont pas satisfaisantes, et aujourd’hui nous constatons qu’elles ne font qu’empirer : qui, chaque jour, ne constate pas la dégradation régulière de la voirie ? qui a pu constater une amélioration des transports en commun ou des pistes cyclables ?

Depuis des décennies la qualité de l’eau et son réseau de distribution se dégradent, dans certains quartiers les pertes en ligne sont évaluées à plus de 50% et nous nous rapprochons dangereusement du fameux seuil de 50mg de nitrate.

Depuis six ans, la vie associative s’essouffle par manque de subventions et de dialogue avec les élus ; alors qu’elle aurait du prendre un second souffle pour apporter le lien et le soutien à tous ceux qui attendent qu’on les écoute, qu’on les comprenne ; pour qu’il se sentent habitants d'Évreux et non montrés du doigt et exclus de leur ville. Chacun sait que le GIP se trouve dans une impasse et en incapacité de répondre, aujourd’hui, à ces attentes fortes et vitales.

Certains quartiers comme Nétreville sont oubliés, on pense seulement à y installer des caméras de vidéosurveillance dont l’utilité est très contestable.

Et que dire des difficultés croissantes que rencontrent beaucoup d’associations pour réserver une salle afin de se réunir ou de se rencontrer, c’est un véritable parcours du combattant. Les maisons de quartier sont souvent fermées pendant les vacances scolaires alors qu’il s’agit de moments privilégiés pour se rencontrer ou faire des activités.

Concernant l’emploi, les statistiques de l’INSEE rappelle que Évreux et son agglomération ont un fort potentiel de développement économique, c’est une des rares villes de Haute-Normandie dans cette situation. Pourtant la zone du Long Buisson peine à se remplir, les élus d'Évreux parlent aujourd’hui de sauver des emplois alors que promesse avait été faite de créer de nouveaux emplois. Et là où JLD a échoué, comment JPN pourrait-il réussir ?

Des projets essentiels pour l’avenir d'Évreux ne voient pas le jour.

Par exemple : les élus sont unanimes, il faut une nouvelle salle de musiques actuelles (SMAC) mais le projet traîne, le lieu change, sa fonction change aussi on parle aujourd’hui d’un site multifonction (sport et musique).

D’autres projets sont aussi à l’opposé des attentes de beaucoup d’Ébroïciens qui veulent moins de voitures en centre ville » et le maire décide alors la construction d’un parking automobile derrière la mairie.

En candidat celui-ci parlait de l’affichage publicitaire qu’il fallait réduire, qui voit une différence avec les années 90 ?

Que penser des positions publiques du maire d’Evreux qui lance à la cantonade l’implantation d’une faculté dentaire à Evreux alors que le ministère n’avait pas encore étudié le dossier, qui réagit défavorablement à l’ouverture de la voie ferrée Evreux-Rouen alors qu’aucune étude n’avait été faite. Les effets d’annonces ne masquent pas l’absence de projets de la municipalité et l’irresponsabilité politique de l’équipe municipale.

Les Ébroïciens avaient entendu en 2001 le candidat Debré promettre une diminution de 30% des impôts. Pourtant pendant ces six ans qui, sur sa taxe d’habitation, a constaté cette diminution d’impôts ?

La politique fiscale de la municipalité et de l’agglomération devait rendre plus attractive la ville, pourtant depuis 6 ans l’emploi stagne et la population n’augmente pas, nous devons nous rendre à l’évidence, Évreux ne fait pas partie de ces villes où l’on veut venir vivre.

Le vrai changement sera en 2008

L’élection de ce soir, est un passage obligatoire après la démission de Jean-Louis Debré mais la succession n’a pas été préparée, il faut un maire par défaut comme il faudra un successeur parachuté sur la 1ère circonscription .

Les Ebroïciens ont de quoi être déçus.

Plus que la retraite politique de Jean-Louis Debré, nous actons aujourd’hui la fin d’une équipe municipale déjà fatiguée et divisée.

Les Ebroïciens étaient en droit d’attendre mieux, beaucoup mieux d’un homme de réputation nationale.

Alors dans ces conditions quel sens peut on donner à l’élection de ce soir ?

En 2001 les élus verts n’avaient pas pris part à l’élection du maire considérant que par le résultat des urnes, les ébroïciens s’étaient exprimés pour l’élection de Jean-Louis Debré comme maire d’Evreux. Ce soir si nous refusons de prendre part au vote c’est pour des raisons différentes, comme j’ai pu le préciser le bilan de l’équipe municipale n’est pas bon.




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RENCONTRES

Législatives 2007 :
Vous avez rencontré Jacqueline Fihey et Jean-Yves GUYOMARCH candidats des Verts sur la 1ère circonscription de l'Eure :


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- Marché de St André de l'Eure, vendredi 23 mars et 8 juin
- Réunion publique à St André de l'Eure, vendredi 30 mars à 18h00, mairie.


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Aspiration, La Madeleine, Verneuil-Sur-Avre. by John Taylor Arms
- Marché de Verneuil, samedi 28 avril
- Réunion publique à Verneuil sur Avre, Jeudi 10 mai , Salle Magali - Maison du Four - Avenue André Chasles


Mairie de Breteuil-sur-Iton
- Marché de Breteuil, mercredi 4 avril et 6 juin
- Réunion publique à Breteuil sur Iton, jeudi 12 avril à 20h00, salle des Richards, près de l'école maternelle



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- Marché de Ménilles, dimanche 8 avril


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- Marché de Pacy sur Eure, jeudi 12 avril et 7 juin
- Réunion publique à Pacy sur Eure, mardi 17 avril à 20h00, salle Leclerc, 80 rue A. Briand


- Marché de Damville, mardi 15 mai et 5 juin
- Réunion publique à Damville, mercredi 23 mai à 20h00


- Marché de Nonancourt, mercredi 23 mai
- Réunion publique à Nonancourt, mardi 29 mai à 20h00

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- Marché de Évreux centre-ville, samedi 19 et 26 mai.................
- Marché de Évreux La Madeleine, dimanche 20, 27 mai, 3 juin

- Marché de Évreux place Clémenceau, jeudi 24 mai..............

- Marché de Évreux Nétreville, mercredi A-M 30 mai et 6 juin......
- Réunion publique à Évreux, avec Cécile DUFLOT, secrétaire nationale des Verts, mercredi 6 juin.

- Ballade " A la découverte des pertes et résurgences de l'Iton " avec Jacqueline FIHEY, samedi 5 mai après-midi _______________________________________________________


Municipales 2008 :
Vous souhaitez assister ou participer aux réunions thématiques, vous y êtes cordialement invité(es). Rejoignez le collectif CHAMPS LIBRES.

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CHAMPS LIBRES
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Commission Vivre ensemble :
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Assemblée Générale Collectif Vert et Ouvert :

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Commission Education - Emploi :

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Commission Environnement :
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Réunion du bureau du collectif :
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Commission Culture :

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Commission Démocratie participative :

Faire de chaque citoyen un acteur engagé

Attaques contre les droits démocratiques, insécurité sociale croissante, dégradation des services publics et recul de l’État-providence sous l’effet de politiques soumises aux diktats d’une adaptation de notre société aux exigences de la mondialisation libérale, c'est le résultat des politiques libérales et sociales libérales menées depuis des années à des degrés divers.

Voilà 5 ans maintenant que la droite est revenue aux affaires, ce sont quatre ans qui n’ont fait qu’aggraver la situation, 4 ans de reculs aussi dans le domaine environnemental, avec un gouvernement qui s’est érigé en syndicat des lobbies de la chasse, des bétonneurs du littoral, de la route, de l’industrie chimique, du nucléaire, des OGM, et qui brille par son inaction face aux changements climatiques et à la crise de l’énergie. 5 ans de contre-réformes.

Cette entreprise de démolition a été menée avec constance, en dépit des oppositions qu’elle n’a cessé de rencontrer parmi les classes défavorisées et une partie des classes moyennes, grandes victimes de cette politique, ce qui montre le peu de cas que ce gouvernement fait de la démocratie. Mais pouvions-nous en douter ?

Lorsque nos dirigeants ne cessent de marteler, jour après jour, et les média derrière eux, que c’est l’économie qui commande et que le politique ne peut rien faire, si ce n’est à la marge, il n’est pas étonnant que la politique suscite une défiance croissante chez le citoyen.

Et pourtant, contrairement à ce que l’on entend souvent, nos concitoyens manifestent en maintes circonstances leur intérêt pour le débat et pour l’action collective.

Et ce, même s’ils le font en dehors des partis politiques et des institutions : ainsi, les banlieues défavorisées ne sont pas seulement des lieux de désespérance, elles témoignent souvent d’une grande richesse d’initiatives.

Ou regardons avec quel “appétit” de débat la société s’est saisie du projet de traité constitutionnel pour l’Europe, ou encore l’intérêt que suscitent les projets d’aménagement et les choix publics qui touchent à notre vie quotidienne.

On parle beaucoup de la crise de la politique. Pourtant, face aux urgences actuelles, nous avons besoin plus que jamais de politique. Ce qui est en cause en réalité, c’est notre modèle étriqué de démocratie représentative qui érige un mur entre “dirigeants” et “dirigés” et qui a peur des citoyens conscients. C’est le politique lui-même qui se discrédite, lorsqu’il s’efface devant l’économie et les experts, censés dicter les seules solutions possibles, en l’absence de tout débat démocratique. Si, en effet, il n’y a qu’une seule réponse possible, s’il n’y a plus de projet, à quoi sert donc le politique ?

Nous ne voulons plus de cette politique-là. Nous voulons donner à la politique le rôle qui devrait être le sien dans la société : donner du sens à notre vie commune, permettre à chacune et à chacun d’entre nous de se retrouver dans une aventure collective. Pour cela, la politique ne peut plus rester le domaine réservé de professionnels de la politique, elle doit être largement partagée : c’est pourquoi les citoyens doivent se réapproprier le pouvoir de décision.

Rendre ce pouvoir au citoyen, c’est d’abord lui assurer une vie décente, car personne ne peut remplir vraiment son rôle de citoyen s’il vit dans l’angoisse du lendemain, c’est reconnaitre sa dignité et sa valeur quelle que soit sa situation. C’est donner à une vie associative riche et indépendante les moyens de se développer. C’est aussi préserver et développer les services publics, en démocratiser profondément la gestion, au plus près des personnes intéressées. C’est refuser que le travailleur perde sa qualité de citoyen lorsqu’il franchit la porte de l’entreprise. C’est instaurer à tous les niveaux la démocratie participative, en permettant à chacun de participer à l’élaboration des décisions qui le concernent, c’est accepter les débats publics contradictoires sur toutes les grandes questions de société, au lieu de décider dans le secret. C’est démocratiser les institutions de notre République, renforcer la décentralisation en lui donnant des règles claires et les moyens réels de son exercice, généraliser les évaluations des politiques publiques et rendre compte aux citoyens de l’action de ses élu-e-s. C’est enfin aller vers une VIe République par la voie d’un référendum . Il est temps en effet que la parité entre hommes et femmes soit une réalité, que le renouvèlement de nos représentants soit assuré par une limitation drastique du cumul des mandats, que notre Parlement accueille la diversité des opinions grâce à des élections proportionnelles, que les citoyens aient un droit d’initiative législatif auprès d’un Parlement renforcé.

Il est temps enfin que politique rime avec éthique grâce à la réforme du statut pénal du chef de l'État.

Nous voulons promouvoir cette autre conception de la politique. L’approfondissement de la démocratie conditionne aujourd’hui la capacité de la société à maitriser son avenir, au lieu d’être le jouet des forces économiques dominantes.

Septembre 2006