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Les Verts des Pays d'Evreux Avre et Iton

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samedi 30 juin 2007

Pour la défense de l'accès aux soins

Des professionnels du soin, syndicats, acteurs du monde associatif ou médico-social, mutualistes , représentants des usagers et /ou usagers du système de santé, se mobilisent pour l’accès aux soins pour tous.

Ils refusent la franchise sur les soins, que veut mettre en place le nouveau gouvernement car :

- Appliquer une franchise, c’est ne rien rembourser au patient en dessous d’un seuil annuel de dépenses proposé par le gouvernement et voté par le parlement.

- Appliquer une franchise identique pour tous, même si elle épargnait les patients bénéficiaires de la CMU, c’est pénaliser les patients aux revenus les moins élevés, c’est aggraver les difficultés d’accès aux soins de ceux qui ne peuvent actuellement se payer une complémentaire, de ceux qui ne le pourront plus car le coût des complémentaires augmentera.

- Appliquer une franchise, c’est rendre impossible, en médecine générale, la pratique du tiers payant, alors que celui-ci est nécessaire pour l’accès aux soins des patients aux revenus les plus modestes.

- Appliquer une franchise, c’est dissuader les patients de se faire soigner pour des maladies apparemment peu sévères, mais qui, faute de soins, risquent de s’aggraver ; c’est les inciter à reporter à plus tard les actes de prévention ; c’est l’inverse d’une politique cohérente de santé publique.

- Appliquer une franchise, c’est économiquement inefficace sur le montant global des dépenses de soins : les forfaits, mis en place ces dernières années, n’ont pas empêché l’accroissement des dépenses de soins ; celles-ci sont concentrées sur un petit nombre de personnes à pathologies graves. La franchise est surtout faite pour réguler les remboursements, le gouvernement va l’utiliser comme variable d’ajustement en fonction du montant des dépenses de soins.

La question de la dépense de soins n’est pas une question de « responsabilisation » des patients, personne ne va se faire soigner pour le plaisir. La responsabilisation est un prétexte, c'est de culpabilisation qu'il s'agit avec l'instauration de franchises. Ce projet s'appuie sur la suspicion de "l'autre", il entérine l'idée que certains "profitent" c'est à dire "abusent" du système de protection sociale. Il s'inscrit dans une stratégie, une "culture" des uns contre les autres, génératrices de haines sociales.

La question de la dépense de soins découle de décisions politiques. Les dépenses sont fonction de l’organisation du système de soins, du mode et du niveau de rémunération des soignants, du type de formation qu’ils reçoivent (formation indépendante, formation aux questions de précarité et d’accès aux soins...), de la mise en place d’actions de prévention et d’éducation à la santé, d’actions sur les conditions de vie des gens, sur la santé au travail et l’environnement.

En plus des franchises annoncées par le gouvernement, les patients risquent de se trouver confrontés prochainement à la généralisation des dépassements d’honoraires.

Des négociations discrètes se mènent actuellement, entre des syndicats de médecins, les caisses d’Assurance maladie et les complémentaires, pour la création d’un secteur « optionnel ». Ce secteur ouvrirait à terme à tous les médecins le droit de pratiquer des dépassements d’honoraires. Comment pourront alors se soigner ceux qui n’auront pas les moyens de payer ?

L’instauration de franchises, la généralisation des dépassements d’honoraires aboutirait à l’abandon progressif d’un système d’Assurance maladie solidaire, dans lequel chacun cotise selon son revenu et est soigné selon son état de santé ; ce serait la mise en place d’un système assurantiel privé.

S’opposer aux franchises, au secteur optionnel, aux dépassements d’honoraires, aux refus de soins pour les patients bénéficiaires de la CMU et de l’AME, c’est d’abord sauver l’Assurance maladie solidaire et c’est le premier pas pour construire un système de santé plus juste.

Le brise-glace

Agrocarburants : l'énergie du désespoir

Le Conseil Général de l'Eure a présenté lors de sa session plénière du 21 juin son plan climat pour lutter contre le réchauffement climatique. L'idée est séduisante puisqu'il s'agit de s'appuyer sur les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre sur le département pour créer des emplois locaux qui par définition ne seront pas délocalisables.

Les secteurs visés par ce plan concernent un appel à projet de logements sociaux HQE et les transports.


Concernant les logements sociaux, il nous faudra attendre que les grandes lignes de ce projet soient rendues publiques pour pouvoir nous prononcer sur l'opportunité réelle que représentera son impact sur l'environnement certes, mais aussi sur les conditions de vie des futurs locataires. Quels critères environnementaux seront retenus ? Combien de logements seront concernés ? A quel horizon ? Quelles filières d'approvisionnement d'énergie seront privilégiées ? Quelles modalités de financement de l'investissement ? Quelles incitations à la formation professionnelle pour les entreprises locales ?


Concernant les transports, un colloque organisé par les départements de l'Eure et de Seine-Maritime est prévu en date du 5 octobre. En attendant, il est nécessaire de décrypter les conséquences que ne manquerait pas de générer un choix qui consisterait à développer la production de carburants issus de l'agriculture. En effet, à ce jour toutes les études remettent en cause l'efficacité d'un tel dispositif. Plus même : le développement du secteur agricole pour une production de carburant exacerbe les prix du secteur agricole alimentaire alors même que l'efficacité environnementale lui est contestée. On ne saurait trop alerter avant que de s'engager vers de tels choix qui seront économiquement coûteux et écologiquement désastreux. Rappel...


Tout d'abord, toute politique énergétique doit prioritairement s'orienter vers la réduction globale des consommations énergétiques, seule et unique solution au changement climatique. Ce point crucial est rappelé aujourd'hui même par la publication d'un rapport de l’Inspection générale de l’environnement (IGE) et du conseil général de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux sur «la mise en œuvre du plan biocarburants au regard de la protection de la ressource en eau» les instances les plus officielles.


Selon les auteurs du rapport, «les objectifs du plan biocarburants sont, par nature, antinomiques avec les préoccupations en matière de protection de la qualité de l’eau, dès lors que le développement des cultures énergétiques passe par un accroissement des surfaces cultivées et une intensification des cultures.» Cette intensification des cultures signifie une très forte augmentation des pesticides, herbicides, fongicides, insecticides, et autres intrants chimiques et par conséquent une pollution accrue des nappes phréatiques, de toutes les réserves d'eau potable et de l'air que nous respirons. Les Verts, comme nombre d'acteurs environnementaux, condamnent le recours à la production d'agro-carburants médiatisés sous le nom abusif de « bio-carburants ». Pour l’aménagement du territoire et les transports, la démarche est déjà connue : réduction de la consommation d’énergie en favorisant le report vers les modes ferroviaires et fluviaux, le recours aux transports en commun et aux modes doux de déplacements.


Si l'on étend le regard à l'horizon de la planète, les conséquences du développement des agro-carburants sont dramatiques et désastreuses :


- Intensification des risques de famines et des problèmes de souveraineté alimentaire dans les pays pauvres ou "émergents". Risques de crises alimentaires dans les autres pays.

- Droits humains bafoués dans les pays pauvres pratiquant les monocultures de canne à sucre, de soja et de palmier à huile (esclavage, conditions misérables de travail et de salaire...).

- Intensifications des maladies cancérigènes et mutagènes provoquées par les pesticides utilisés d'autant plus libéralement que les cultures ne sont pas alimentaires.

- Porte ouverte supplémentaire pour les OGM.

- Accentuation des expropriations des petits paysans de leur terre en Amérique latine et Asie.

- Bilan énergétique plus que douteux pour la planète comme pour le consommateur.

- Accroissement de la perte de biodiversité par la destruction des forêts tropicales et la quasi-disparition des jachères dans les zones tempérées.

- Accentuation du réchauffement climatique par la destruction des forêts tropicales.

- Pression supplémentaire sur la ressource en eau et accroissement de la pénurie en eau.

- Accélération des processus d'érosion des sols et de désertification par des pratiques culturales destructrices (monocultures, intrants chimiques, etc.).

- Démultiplication du pouvoir d'une poignée de multinationales détenant les semences, les OGM, les pesticides (insecticides, herbicides...) et une part de l'énergie nécessaire à notre quotidien.


Jacqueline FIHEY

Jean-Yves GUYOMARCH


mardi 26 juin 2007

La concentration de l’offre culturelle à Evreux

La Prochaine Réunion de la commission Culture de Champs Libres aura lieu


Vendredi 29 juin 2007 à 20 heures,


à La Chapelle,

rue de la Cavée Boudin –

Théâtre Méga-Pobec


Journées d'Eté des Verts - Quimper - 23 au 26 août

L'impact des activités humaines sur la dégradation de notre environnement et de nos vies est une réalité que presque plus personne ne remet en cause

Les dégâts de notre modèle productiviste sont là : réchauffement climatique, pollutions des eaux et des rivières, multiplication des maladies de civilisation,... Ceux-ci touchent d'abord les plus défavorisés , tant du point de vue sanitaire (augmentation de l'asthme, de l'obésité, des cancers...) que des conditions de vie (mal-logement, temps partiels subis...). L'humanité tout entière est concernée, riches ou pauvres. Ces déséquilibres menacent nos démocraties.



Si les Verts viennent à Kemper cette année pour leurs Journées d’été, ce n’est pas par hasard.

Après un bon score lors des élections législatives du mois de juin, il nous est permis d’espérer des municipales encore plus favorables à l’écologie, ici, à Kemper, et ailleurs. Ces journées seront marquées par la perspective de cette échéance essentielle dans la vie des Verts. Le penser globalement pour agir localement prend en effet toute sa valeur.


Cliquez sur les titres pour lire les suites.

Démocratie : le fait majoritaire est-il dépassable ?

Notre démocratie doit elle s'arreter à déterminer quel est le plus fort, le majoritaire,

ou peut-elle rentrer dans l'affinage qui rend les choses bien meilleures ?


Vous êtes cordialement invité-e-s à

un atelier de réflexion sur la démocratie

avec présentation des scrutins préférentiels



Reservez votre soirée

le 3 juillet de 20h à 23h,

amphithéâtre du Conseil régional,

esplanade du Champ de Mars

(en face du bâtiment principal du Conseil régional av. Gambetta),

Rouen

Intervenant : Peter Emerson, Institut de Borda, Irlande du Nord

(voir http://www.deborda.org)

Intervention en anglais avec traduction consécutive, démonstration des techniques de vote, débat avec la salle.

Et si majorité n'égalait pas démocratie ? Et si on gagnait tou-t-es un peu ? Et si l'ensemble des préférences étaient prises en compte ? Et si votre avis ne pouvait pas se résumer à un oui ou un non ? Et si le processus était aussi important que le résultat ? ... Débattons-en nombreux le 3 juillet à Rouen !



Co-voiturage : 02 32 38 64 66, Benoît


lundi 18 juin 2007

Ministre de l'Ecologie et du Développement Durable ?...


...une durabilité très bio-dégradable !


Législatives, Les Verts : Quatre sur quatre, un bon début

Les Verts ont aujourd’hui quatre députés : François de Rugy à Nantes (52,03%), Yves Cochet (57,2%) et Martine Billard à Paris (54,25%), Noël Mamère à Bègles (62,82%). Quatre Verts au second tour, autant d’élus. Une situation qui nous réjouit, mais une situation qui ne répond pas aux nécessités démocratiques que pose notre époque.

Nous attendons que le parlement devienne un lieu de débat où se discutent et s'améliorent les projets de lois avant leur adoption. Il est pour cela nécessaire que les députés français, à l'image des députés européens soient élus à la proportionnelle. La diversité des courants d'idées qui seront ainsi représentés permettra un enrichissement des propositions et un élargissement des points de vue.

La droite faisant semblant de s'intéresser à l'écologie, nous sommes très contents de la résistance que nos députés vont pouvoir mener à l'Assemblée Nationale. L'opportunité de créer techniquement un groupe parlementaire avec le PC nous offrira plus de moyens (accès aux commissions parlementaires) et nous rendra plus audibles tout au long de cette mandature.

Mais ce n'est pas de la résistance que naîtra un nouveau projet de transformation sociale. C'est pourquoi les Verts invitent toutes les associations, syndicats, organisations et citoyens qui souhaitent voir l'écologie au coeur d'un projet de société à prendre date ensemble pour les Assises de L'Écologie Politique que nous envisageons de lancer cet automne.

Rien de nouveau dans l'Eure concernant nos députés, juste la confirmation que Évreux est très partagée entre droite (49,1 %) et gauche (50,9%) soit 257 voix d'écart. Le score écologiste du premier tour des législatives sur Évreux de 6.7 % représente donc un enjeu considérable sur cette ville.

L'implication de toutes et de tous est désormais nécessaire pour aborder les municipales de mars 2008 dans les meilleures conditions. Le collectif Champs Libres est attelé à l'élaboration d'un projet écologique pour toutes les communes des pays d'Évreux, Avre et Iton depuis 9 mois. Gageons que le fruit de ces rencontres représentera un apport déterminant dans l'élaboration d'un programme de gestion municipal et d'agglomération des Verts, de la gauche, et des citoyens engagés dans la vie municipale.


dimanche 17 juin 2007

Après le 10 juin 2007


J’arrive à la préfecture de l’Eure accompagnée de Verts et de membres du collectif « Champs Libres » après un début de soirée électorale rempli d’amitié. C’est la première fois que les résultats me concernent nominativement…

Première circonscription de l’Eure :

Fihey Jacqueline : 1355 voix / 1,67 % des inscrits / 2, 81 % des votes exprimés.

2, 81 % : réflexe d’enseignante, mauvaise note… NON : Ce n’est pas ce que je retiendrai !

1355 voix : 1355 personnes, des vraies personnes bien réelles qui souhaitent unE députéE VertE pour leur circonscription. Ce millier d’hommes et de femmes, j’en connais plusieurs centaines sûrement, ou bien je leur ai parlé sur l’un des marchés arpentés ces dernières semaines, ou encore lors des réunions publiques...?

Mais combien d’inconnuEs ont choisi le bulletin VERT pour l’ espoir présent dans le programme que notre candidate à la présidentielle, puis l’ensemble des 550 candidatEs aux législatives a porté à la connaissance de celles et ceux qui le désiraient ?

Ce qui nous réunit, c’est la volonté d’analyser les causes des urgences environnementales, sociales et démocratiques et d’œuvrer à la concrétisation des solutions déjà disponibles et à la recherche de nouvelles solutions à inventer ou à découvrir.

Ma profession de foi se terminait par la phrase suivante :

« Forte de votre confiance et de mes convictions, je vous garantis mon réel investissement à vos cotés et ma contribution active aux travaux de l’Assemblée Nationale ».

Les résultats du 1er tour des législatives 2007 n’invalident qu’un seul aspect de mon engagement : je ne siégerai pas à l’Assemblée Nationale durant la prochaine mandature.

Par contre, vous qui me lisez, que vous soyez sur l’agglomération d'Évreux, sur la 1ère circonscription de l’Eure, ou simplement parce que nous sommes sur la même planète, gardez le contact : vos témoignages, vos espoirs, vos actions, vos suggestions sont autant de richesses qui vont nous rendre plus forts, plus prêts pour les prochaines échéances.

La campagne des législatives est une très belle expérience humaine qui m’a fortifiée et je souhaite rayonner la force de cet espoir en retour de la confiance qui nous a été témoignée, à moi-même, à Jean Yves Guyomarch et à l’équipe qui m’a soutenue, aidée, encouragée.

Cela commence aujourd’hui pour celles et ceux qui veulent agir, mais ne savent ni comment ni avec qui… Et ça continue pour les adhérentEs d’associations et organisations à caractère environnemental, social , solidaire…

Par l'intermédiaire de ce blog tissons des liens, renforçons ceux qui sont ébauchés.

L’ECOLOGIE, C’EST L’ESPOIR et L’ACTION…

Aux 1355 remerciements chaleureux que je vous dédie, j’ajoute une mention spéciale à cette belle équipe de campagne : suppléant, conseiller, programmateur, afficheur… J’ai bénéficié de ce que chacun a pu donner durant cette période. Très consciente de la valeur de ces contributions, j’ai aussi tenté de donner le meilleur de ce que je peux.

Et , je suis heureuse de l’avoir fait .

A bientôt le plaisir de vous lire…

Jacqueline FIHEY

13 juin 2007



Aux 1 355 remerciements de Jacqueline Fihey ajoutons les 1232 que nous adressons aux électrices et électeurs des Verts de la 2nde circonscription de l'Eure et les 2 490 concernant le reste du département, soit près de 5 500 personnes qui se sont mobilisées et rassemblées autour d'un véritable projet d'écologie politique.




samedi 16 juin 2007

les réserves émises par la Commission Européenne concernant les OGM.



L’intégralité du rapport est disponible en version pdf, téléchargeable en bas du billet. Ce billet en présente une synthèse :

Synthèse du Rapport - Commission Européenne et OGM : les doutes qu’on nous cache

Suite à un recours légal déposé par Les Amis de la Terre, la Commission européenne a publié de nouveaux documents où elle met en cause la sécurité des aliments qui contiennent des organismes génétiquement modifiés (OGM) et des cultures transgéniques. Ces documents constituent la base des arguments scientifiques avancés par les membres de l’Union européenne (UE) dans le contentieux commercial qui a opposé l’UE aux Etats-Unis principalement, au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Paradoxe ! Car pendant qu’elle rédigeait ces documents, la Commission mettait un terme au moratoire européen sur les nouvelles autorisations d’OGM, en vigueur depuis six ans, et faisait aussi voter deux fois les Etats membres sur des propositions les forçant à lever leurs embargos nationaux sur certains produits OGM. Et depuis septembre 2004, la Commission a commercialisé 31 variétés de maïs transgénique. A chaque fois, la Commission a informé les Etats membres et le public que les aliments ou cultures OGM étaient « absolument sans danger ».

Les documents présentés dans ce rapport éclairent les faits d’une lumière nouvelle. Incertitudes, données insuffisantes, jugements subjectifs sur la sûreté des aliments et cultures OGM... Pendant que la Commission tenait un discours pro-OGM à ses Etats membres et aux citoyens européens, elle affirmait au sein de l’OMC, pour se défendre dans le conflit qui l’opposait aux Etats-Unis, au Canada et à l’Argentine (les trois premiers pays producteurs d’OGM), que :

- de sérieux doutes scientifiques existent quant à la sûreté des aliments et cultures OGM ;
- de nouveaux risques complexes sont en train d’apparaître ;
- les risques sur la santé humaine et animale ne peuvent être exclus ;
- de graves inquiétudes subsistent quant à la sûreté environnementale dans le cadre de la culture d’OGM ;
- les risques environnementaux liés aux OGM varient en fonction de chaque région et de son environnement ;
- les entreprises biotechnologiques ont fourni des dossiers et des recherches de mauvaise qualité dans leurs dossiers de demande de commercialisation d’OGM ;
- la Commission est très réservée concernant les évaluations de risques effectuées par l’Agence européenne de sécurité des aliments (AESA), qui est chargée des évaluations indépendantes sur les risques liés aux aliments et cultures OGM dans le cadre de la procédure d’autorisation.

Dans ce rapport, chacun de ces points est illustré par des extraits des arguments que la Commission a présentés devant le panel de l’OMC. Selon ses propres termes, la Commission affirme clairement qu’elle « a pris très au sérieux la tâche consistant à apporter des commentaires fondés sur des recherches scientifiques, et s’est appuyée sur les données scientifiques disponibles les plus récentes. » Le rapport se penche particulièrement sur les questions de sûreté environnementale liée à l’utilisation de cultures tolérantes aux herbicides et résistantes aux insectes, qui sont les seules cultures OGM que l’industrie a mises sur le marché.

Les arguments émis par la Commission européenne dans le cadre de l’OMC pourraient bien inaugurer un virage capital dans le débat sur la sûreté des aliments et cultures OGM. Les incertitudes exprimées par la Commission soulèvent d’importantes questions relatives à la consommation d’OGM par le public, et aux autorisations de mise en culture d’OGM. Il apparaît clairement que leur impact sur la santé et l’environnement sur le long terme ne peut actuellement être garanti.

télécharger le rapport complet

vendredi 15 juin 2007

A quoi sert le minsitre de l'Ecologie et du développement Durable ?

Il n'aura donc pas fallu longtemps pour que se dévoile la duperie des engagements écologiques de Sarkozy.

La semaine dernière, l'accord du G8 ne retient aucun engagement chiffré pour lutter sérieusement contre les changements climatiques. Ni le seuil de 2°C de réchauffement à ne pas dépasser, ni l'absolue nécessité de diviser par 2 les émissions globales et par 4 les émissions des pays du G8 n'ont fait l'objet d'un engagement par ces pays les plus riches et les plus pollueurs.

Mardi dernier la France a accepté avec l'ensemble des partenaires européens un seuil de tolérance de 0,9 % d'OGM dans les produits labélisés bio. Jusqu’à présent, les agriculteurs bios français faisaient figure de bons élèves avec un niveau de qualité des produits assez élevé. Or, ce nouveau label, qui devrait concerner tous les produits biologiques d’ici à 2009, impose un cahier des charges moins strict et plus laxiste et abaisse par conséquent le niveau d’exigence dans la qualité des produits. C’est le cas, par exemple au niveau de l’utilisation de certaines substances pour les élevages. Mais la diminution de qualité des produits n'est que le signe de la dégradation de la protection de l'environnement. Ce label bio européen est un nivellement par le bas, un recul passéiste.

Hier jeudi, la France a décidé de ne pas instituer de moratoire sur le maïs OGM Mon 810. Ce sont de 25 000 à 30 000 hectares de cet OGM (de loin la principale variété transgénique cultivée en France) qui seront plantés cette année. Après la publication d'une étude scientifique publiée dans un journal spécialisé, fin mai l'Allemagne a institué un moratoire sur la vente de semences de Mon 810, en attendant la mise en place d'un plan d'observation des champs déjà plantés.

La promulgation de moratoires ne semble pas être la spécialité du nouveau gouvernement. On se souvient en effet que la première déclaration du ministre Juppé a été de refuser celui sur l'EPR.

Qui a dit que l'écologie, tout le monde en faisait son affaire ? Et qui y a crû ?

Champs Libres vous invite à une visite inattendue

Dimanche après-midi 17 juin

Dominique George propose de visiter l'exposition "rêver la ville"
à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine Paris

(Palais de Chaillot, métro Trocadéro) entrée 5 euros, TR. 3 euros, dim. 11h-19h :



Portzamparc, Rêver la ville / Avant > Après.

Architectures au fil du temps.


l'actualité de Portzamparc en projets et maquettes / Un voyage

dans l'architecture contemporaine en film."


Co-voiturage, Dominique GEORGE : 06 14 90 88 85


Réalisations et projets de Christian Porzamparc :

http://eras.free.fr/html/archi/portz.html


L'image “http://www.citechaillot.fr/data/exposition/exposition_exposition/32/vignette/portzampars90_1b87e.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.


Rêver la ville parce que « pour matérialiser les projets à l'échelle de la ville et de l'architecture, il faut s'accrocher à ses rêves ».

De Paris à New York et à Rio, en passant par Pékin et Beyrouth, l'exposition dévoile les réalisations récentes et les projets en cours de l'architecte, pour la plupart encore inconnus du public, mais aussi quelques « fictions » qui ne
seront pas réalisées, comme le So Bella à Las Vegas.

Christian de Portzamparc construit dans le monde entier des bâtiments singuliers, des lieux dédiés à la musique : Cidade da musica à Rio de Janeiro, New York City Opera... ; des «morceaux » de ville : deux lots sur l'Hudson River à New-York, le quartier Masséna à Paris... ; des logements : Block 1 à Almere, Pays-Bas... ; des tours sculpturales : Tour Granite à la Défense, 400 Park Avenue à New-York...

Très spectaculaire, la mise en scène de l'exposition est en elle même une installation architecturale où se côtoient, s'interpellent, se répondent les projets : d'une tour à un lot, d'une « fiction » à un bâtiment en train de se faire, d'un quartier de Pékin au musée pour le père de Tintin.

La scénographie joue sur le dialogue entre de grandes maquettes et des films sur des réalisations ou des modélisations de projets en cours, de manière à rendre perceptible l'espace, le temps, la matière, le vide, l'énergie. Les maquettes détaillent « l'objet » architectural, les films permettent de saisir un lieu destiné à être habité. Des télescopages se créent entre des vues proches et lointaines, entre l'espace architectural et la ville. Les visiteurs peuvent
cheminer librement entre les tours, les grands bâtiments et les « morceaux » de ville dans une mise en scène qui met en rapport les projets entre eux afin d'établir la cohérence de la démarche.

Enfin, l'exposition suit l'architecte dans sa réflexion sur la ville, l'îlot ouvert, les échelles multiples, l'éclectisme des matériaux... pour un urbanisme humain et convivial.


jeudi 14 juin 2007

ALERTE EAU POTABLE !

Madame, Monsieur,

Les Ventes… Les Baux-Sainte-Croix… Le Plessis-Grohan… Avrilly… !

Vous habitez une de ces communes, vous savez ce qu’entraîne un captage insuffisamment protégé : Eau polluée… méfiance… achat d’eau en bouteilles… poubelles qui débordent…

Une solution se dessinait avec le raccordement au réseau d’Évreux, repoussé d’année en année depuis 2003. Et en 2006 la Communauté d’Agglo soumettait enfin un dossier à l’enquête publique :

  • forages nouveaux autour d’Arnières

  • périmètres de protection définis par l’hydrogéologue agréé

  • interdiction des pesticides et des engrais chimiques

Donc l’annonce d’une eau de qualité pour bientôt.

Mais, quelques mois plus tard, une fois l’enquête terminée, le Préfet s’apprête à boucler l’opération en autorisant les PESTICIDES et les engrais chimiques sur les zones de captages qui sont désormais les vôtres !

Si vous n’êtes pas d’accord avec ce tour de passe-passe, venez le dire à la réunion publique que nous organisons avec l’aide de plusieurs associations :

Vendredi 6 juillet à 20h30 précises

Salle des fêtes communale des Ventes

Si vous êtes d’accord avec le Préfet venez quand même ! Vous pourrez nous dire les bonnes raisons qu’il y a de vouloir des pesticides à cet endroit là. Des raisons qui, à nous, nous ont échappé.

A bientôt donc.

Yves Calonnec
Président d’Évreux Nature Environnement


Champs Libres est associée à l’organisation de cette réunion publique et interviendra pour développer la question :

COMMENT PRENDRE EN COMPTE DANS UN PROJET POLITIQUE LES PROPOSITIONS ENONCEES PAR LES ASSOCIATIONS ?

mardi 12 juin 2007

Tsunami bleu, et après ?

Nous allons maintenant assister à une avalanche sans fin ( durant 5 ans au moins) de nouvelles qui vont nous permettre de mieux comprendre ce qu'est une catastrophe écologique.

Le tsunami bleu à l'Assemblée Nationale est l'annonce de cette catastrophe que nous allons devoir décliner jour après jour pendant de longs et nombreux mois.

La priorité majeure consiste bien, à travers les Assises de l'Ecologie Politique, à élaborer avec toutes les associations syndicats, collectifs... et citoyens concernés un nouveau projet de société dont le coeur sera l'écologie. Ces assises devront déboucher sur une proposition programmatique en vue de la construction d'un monde plus solidaire, plus juste, plus respectueux des personnes et de l'environnement.

Les différentes propositions, pour être adoptées par une majorité de nos concitoyens lors des prochaines échéances électorales, devront être soutenues de tout leur poids par le mouvement associatif, syndical, intellectuel, scientifique, philosophique... qui lui même devra prendre conscience de la nécessité "écologique" de son engagement sur le terrain du politique. Car la politique est la simple traduction de l'organisation collective.

Pendant tout ce temps, il ne faudra pas moins se mobiliser et entrer en résistance contre toutes ces agressions qui nous sont promises par le pouvoir UMP.

Ce soir c'est de santé dont il s'agit. Une résistance qui resserre les liens et qui, n'en doutons pas, augure de notre capacité à changer le cours des choses.

Appel pour la défense de l’accès aux soins

Professionnels du soin, syndicats, acteurs du monde associatif ou médico-social, mutualistes , représentants des usagers et /ou usagers du système de santé, nous nous mobilisons pour l’accès aux soins pour tous.

Nous refusons la franchise sur les soins, que veut mettre en place le nouveau gouvernement :

- Appliquer une franchise, c’est ne rien rembourser au patient en dessous d’un seuil annuel de dépenses proposé par le gouvernement et voté par le parlement.

- Appliquer une franchise identique pour tous, même si elle épargnait les patients bénéficiaires de la CMU, c’est pénaliser les patients aux revenus les moins élevés, c’est aggraver les difficultés d’accès aux soins de ceux qui ne peuvent actuellement se payer une complémentaire, de ceux qui ne le pourront plus car le coût des complémentaires augmentera.

- Appliquer une franchise, c’est rendre impossible, en médecine générale, la pratique du tiers payant, alors que celui-ci est nécessaire pour l’accès aux soins des patients aux revenus les plus modestes.

- Appliquer une franchise, c’est dissuader les patients de se faire soigner pour des maladies apparemment peu sévères, mais qui, faute de soins, risquent de s’aggraver ; c’est les inciter à reporter à plus tard les actes de prévention ; c’est l’inverse d’une politique cohérente de santé publique.

- Appliquer une franchise, c’est économiquement inefficace sur le montant global des dépenses de soins : les forfaits, mis en place ces dernières années, n’ont pas empêché l’accroissement des dépenses de soins ; celles-ci sont concentrées sur un petit nombre de personnes à pathologies graves. La franchise est surtout faite pour réguler les remboursements, le gouvernement va l’utiliser comme variable d’ajustement en fonction du montant des dépenses de soins.

La question de la dépense de soins n’est pas une question de « responsabilisation » des patients, personne ne va se faire soigner pour le plaisir. La responsabilisation est un prétexte, c'est de culpabilisation qu'il s'agit avec l'instauration de franchises. Ce projet s'appuie sur la suspicion de "l'autre", il entérine l'idée que certains "profitent" c'est à dire "abusent" du système de protection sociale. Il s'inscrit dans une stratégie, une "culture" des uns contre les autres, génératrices de haines sociales.

La question de la dépense de soins découle de décisions politiques. Les dépenses sont fonction de l’organisation du système de soins, du mode et du niveau de rémunération des soignants, du type de formation qu’ils reçoivent (formation indépendante, formation aux questions de précarité et d’accès aux soins...), de la mise en place d’actions de prévention et d’éducation à la santé, d’actions sur les conditions de vie des gens, sur la santé au travail et l’environnement.

En plus des franchises annoncées par le gouvernement, les patients risquent de se trouver confrontés prochainement à la généralisation des dépassements d’honoraires.

Des négociations discrètes se mènent actuellement, entre des syndicats de médecins, les caisses d’Assurance maladie et les complémentaires, pour la création d’un secteur « optionnel ». Ce secteur ouvrirait à terme à tous les médecins le droit de pratiquer des dépassements d’honoraires. Comment pourront alors se soigner ceux qui n’auront pas les moyens de payer ?

L’instauration de franchises, la généralisation des dépassements d’honoraires aboutirait à l’abandon progressif d’un système d’Assurance maladie solidaire, dans lequel chacun cotise selon son revenu et est soigné selon son état de santé ; ce serait la mise en place d’un système assurantiel privé.

S’opposer aux franchises, au secteur optionnel, aux dépassements d’honoraires, aux refus de soins pour les patients bénéficiaires de la CMU et de l’AME, c’est d’abord sauver l’Assurance maladie solidaire et c’est le premier pas pour construire un système de santé plus juste.

Appellent à cette conférence de presse les syndicats, associations et collectifs ci-dessous :

Liste établie le 7 juin à 12H

AFD : Association Française des Diabétiques : e.pulcinelli@afd.asso.fr, www.afd.asso.fr

AMUF : Association des Médecins Urgentistes de France www.amuf.com

ASAMLA : Association Santé Migrants Loire-Atlantique : santemigrants.nantes@wanadoo.fr

ASAV : Accueil des gens du voyage dans les Hauts de Seine, laurent.elghozi@ch-nanterre.fr

ATTAC France : teper@club-internet.fr, www.Attac.org

CSF : Confédération Syndicale des Familles, conso@csfriquet.org, www.csfriquet.org

CSF 44

Collectif "La Santé n'est pas une marchandise annick.flageollet@wanadoo.fr

Convergence Nationale des Collectifs de Défense et de Développement des Services publics :

www.v-s-p.org

CoMéGas : Collectif des Médecins Généralistes pour l’Accès aux Soins : p.foucras@wanadoo.fr

Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité :

cda12550@coordination-nationale.org

FASTI : Fédération des Assoications de Solidarité avec les Travailleurs immigrés : solidarite@fasti.org, www.fasti.org

LDH : Ligue des droits de l'Homme, communication@ldh-france.org

Retraité(e)s Sud Solidaires de Loire-Atlantique et Vendée : e.loue@cegetel.net

SIDA-Paroles : laurent.elghozi@ch-nanterre.fr

SMG : Syndicat de la Médecine Générale : SyndMedGen@free.fr, www.smg-pratiques.info

SNJMG : Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes : www.snjmg.org

UFAL: Union des Familles laïques , lucette.guibert@ufal.org , www.ufal.org

Union Syndicale SOLIDAIRES : contact@solidaires.org, www.solidaires.org

Union Fédérale SUD Protection Sociale , uf@sud-protectionsociale.org.

Union fédérale Sud Santé Sociaux : www.sud-sante.org

UNGMS :Union Nationale des Groupements Mutualistes Solidaires, contact@ungms.fr, www.ungms.fr

UNRPA : Union Nationale des Retraités et des personnes âgées francis.guissard@unrpa.fr www.unrpa.fr

USP : Union Syndicale de la Psychiatrie : uspsy@free.fr, www.uspsy.fr

dimanche 10 juin 2007

Résultat des Verts des pays d'Evreux, Avre et Iton aux législatives

Avec 3.25% en France, les Verts ont tiré leur épingle du jeu en doublant leur résultat de l'élection présidentielle. En 2002, les Verts avaient obtenu 3.1% sur les circonscriptions où ils se présentaient en autonome.

C'est un résultat plutôt encourageant, preuve qu'il n'y a pas de désaffection politique pour les Verts.

A Évreux les Verts ont obtenu 4,2 % des voix et disposent d'une réserve de voix écologistes de 2.5% qui se partagent entre GE et MPF.

Jacqueline Fihey sur la 1ère circonscription de l'Eure a permis aux Verts de passer de 2.58 % en 2002 à 2.81 % (plus 100 voix), tandis que le résultat de notre candidat sur la 2nde circonscription s'élève à 2.71%.

Depuis vingt ans nous ne cessons de dénoncer l'absence de proportionnelle aux élections législatives et cantonales.

Depuis sept ans nous ne cessons de dénoncer l'ordonnancement et les conséquences du scrutin présidentielle-législatives mis en place par le gouvernement Jospin.

Ce soir, la démonstration est faite que la crise du politique nécessite à la fois une réforme en profondeur de nos institutions et une remise en question des modes de fonctionnement des partis de gauche et de leurs logiciels politiques.

La démonstration est faite que face à la gesticulation démagogique de Sarkozy il nous faut associer pour la co-élaboration d'un nouveau projet de société tous ceux et toutes celles qui vont devoir supporter les conséquences environnementales, sociales, culturelles et démocratiques du programme UMP.

C'est ce à quoi s'attachent les citoyenNEs qui ont rejoint depuis plus de neuf mois le collectif Champs Libres qui s'attelle à l'élaboration d'un programme d'agglomération et de communes pour 2008 pour les pays d'Évreux, Avre et Iton.

C'est ce à quoi vont s'attacher les dizaines d'associations locales et régionales et les Verts qui s'attelleront à la concrétisation des Assises décentralisées de l'Ecologie Politique.

Il n'est ni trop tôt, ni top tard pour que notre parole citoyenne s'exprime. Nous avons un devoir d'optimisme et nous le devons aux générations futures. Nous avons un devoir de reconnaissance et nous le devons à la grande famille humaniste qui a traversé les deux derniers siècles avec conviction pour nous léguer une utopie porteuse de l'inspiration nécessaire à la construction d'un monde plus solidaire, plus juste, plus respectueux des personnes et de l'environnement.

L'écologie sera le coeur du nouveau projet de société pour le XXIème siècle. Avec vous.

Benoît Fenault




Déclaration du Collège Exécutif des Verts


Les Verts remercient l’ensemble des électrices et des électeurs qui ont voté pour les candidats soutenus par Les Verts et Régions et Peuples Solidaires.

La droite a tous les pouvoirs économiques, politiques et médiatiques. Nous devons tout faire pour construire les nécessaires contre-pouvoirs pour la démocratie, la justice sociale et la défense de l’environnement.

Les Verts appellent à voter au second tour des élections législatives pour les candidats Verts restant en lice et, en règle générale, pour le candidat de gauche le mieux placé face à un candidat soutenant la majorité présidentielle.

Rappelant qu’ils ne pratiquent pas le désistement automatique, Les Verts n’appelleront pas à voter pour des candidats de gauche qui soutiendraient des positions ouvertement anti-écologistes ou discriminatoires.


vendredi 8 juin 2007

Introduction aux Assises de l'Ecologie Politique. Ca c'est passé à Evreux. Ca c'est passé le 6 juin. Nous y étions.


Cécile DUFLOT, Secrétaire nationale des Verts, Jacqueline FIHEY, Jean-Yves GUYOMARCH et Jérôme BOURLET, candidats des Verts aux législatives de l'Eure ont invité 35 associations locales à se rencontrer à Evreux pour échanger leurs points de vue sur le déroulement à venir des Assises décentralisées de l'Ecologie Politique.

Cette soirée marquait la transition entre une longue période électorale qui s'achève et l'élaboration d'un nécessaire projet de société au coeur duquel s'inscrira l'Ecologie Politique.

En effet, après trois échecs électoraux consécutifs de la gauche et des Verts, il est maintenant temps que tous les partenaires désireux d'une société plus équitable, plus solidaire, plus démocratique, plus respectueuse des générations à venir et moins violente, se rencontrent pour construire ensemble un nouveau projet de société, dans le respect des personnes et des cultures.

Cécile DUFLOT :

"Depuis des semaines, le débat sur le projet politique de chacun est étouffé à la suite de la présidentielle. Certes le projet des Verts se doit d'être porté dans le cadre des campagnes électorales, mais nos engagements associatifs nous permettent en tant que citoyens, militants engagés, d'avoir une parole publique.

Nous revendiquons le fait de produire de l'action politique en lien avec les associations, en dehors des institutions."


Une quinzaine d'associations ont répondu présent à cette invitation. Les représentants de dix d'entres elles ont présenté leur objet et expliqué comment elles souhaitaient participer aux Assises de l'Ecologie Politique.

C'est un public attentif qui a pu ainsi découvrir comment l'écologie est aujourd'hui au coeur des préoccupations et des réflexions de nombre d'associations qui ont dévoilé tout au long de la soirée des valeurs et des finalités qui se sont révélées communes.


Ce sont des témoignages de militants, de citoyens, d'hommes et de femmes agissant dans des secteurs aussi variés que la protection de l'eau et de l'environnement, le soutien et l'aide aux personnes défavorisées, aux personnes exclues, l'économie sociale et solidaire, l'église, l'agriculture, la culture, les jeunes... qui ont captivé une assistance toute à l'écoute.


Tous ces échanges vont faire l'objet d'un compte-rendu qui permettra de tenir informés les membres de toutes ces associations et de formuler une nouvelle invitation à celles et ceux qui n'ont pu se joindre à nous en cette avant-veille électorale.


Construire ensemble autre chose, différemment, d'une autre manière, un nouveau projet de société...

Ouvrir un dialogue en vue d'élaborer tout d'abord le cadre de nos échanges, puis pour co-élaborer ce projet à partir de nos compétences diverses, de nos moyens multiples, sur la base de nos valeurs communes, de notre travail quotidien...

...Car la politique est la simple traduction de l'organisation collective.

Rendez-vous est pris pour l'automne.

Pour toute demande de renseignement poster un courriel à fenault.benoit@wanadoo.fr


Réunion publique à Nonancourt le 29 mai

Jacqueline FIHEY et Jean-Yves GUYOMARCH en réunion publique à La Madeleine de Nonancourt, le 29 mai.

Images



jeudi 7 juin 2007

Le Grenelle des Pinocchio

Mercredi 6 juin, avant de prendre la direction d'Évreux pour la conférence débat "Introduction aux Assises de l'Ecologie Politique", Cécile Duflot s'est confiée au journal Libération.

Le ministère de l’Ecologie au premier rang gouvernemental, un Grenelle de l’environnement pour prendre sujet après sujet les mesures nécessaires à la sauvegarde de la planète, en concertation avec les grandes associations. On ne pourrait que se réjouir que MM. Sarkozy, Fillon et Juppé fassent enfin ce que les Verts attendaient depuis des décennies. On aurait tant aimé y croire! Parce qu’à regarder de près on se demande si l’écrivain Carlo Collodi n’avait pas rêvé de nos gouvernants, cauchemardé peut-être, quand il imagina le nez de Pinocchio s’étirant à chaque mensonge.

Déclarations contradictoires, décisions remises à octobre ou aux calendes grecques, l’effet de serre étant moins urgent pour le gouvernement que les déductions d’impôts et les soins aux exilés fiscaux, il y a des signes cliniques inquiétants et on s’inquiète pour la longueur de l’appendice nasal de Leurs Excellences. Le débat semble parfois être clos avant d’avoir commencé. M. Juppé a déjà décidé qu’il n’y avait «pas de solution sans le nucléaire», le réseau Sortir du nucléaire, regroupement de 760 associations, n’étant même pas convié au débat. Les décrets lançant la centrale de troisième génération ne sont pas abrogés; on en parlera aussi à l’automne, après que le coup sera joué. On prétend lutter contre l’effet de serre, mais nul arrêt à la construction des autoroutes.

Nulle déclaration gouvernementale remettant en cause la priorité à la route, la politique en faveur des transports en commun se limite à attaquer le droit de grève. Onprétend défendre la biodiversité, mais on remet à après les vacances un moratoire sur les OGM. Tant pis encore pour la nature et la protection de la santé des citoyens. Alain Juppé disait vouloir «un plan d’actions ambitieux» qui fixerait «des engagements concrets qui constitueront un véritable contrat quinquennal».

On se reverra en octobre, une fois les législatives passées, bien sûr… Il y avait pourtant un moyen d’aller vite sur l’essentiel, de répondre à l’urgence écologique, c’était de ne pas exclure les Verts des rencontres, de reconnaître enfin que l’écologie est un autre projet de société.

Craignons hélas qu’au-delà des promesses de campagne il ne faille pas longtemps avant de déclamer la tirade de Cyrano en voyant les pifs et tarins de nos Pinocchio de président et ministres au journal de 20heures : «C’est un pic, c’est un cap, que dis-je, c’est une péninsule.» En sus des césars du cinéma et des victoires de la musique, les Verts demandent une soirée pour décerner les pinocchios d’or de l’environnement.

RENCONTRES

Législatives 2007 :
Vous avez rencontré Jacqueline Fihey et Jean-Yves GUYOMARCH candidats des Verts sur la 1ère circonscription de l'Eure :


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- Marché de St André de l'Eure, vendredi 23 mars et 8 juin
- Réunion publique à St André de l'Eure, vendredi 30 mars à 18h00, mairie.


.
Aspiration, La Madeleine, Verneuil-Sur-Avre. by John Taylor Arms
- Marché de Verneuil, samedi 28 avril
- Réunion publique à Verneuil sur Avre, Jeudi 10 mai , Salle Magali - Maison du Four - Avenue André Chasles


Mairie de Breteuil-sur-Iton
- Marché de Breteuil, mercredi 4 avril et 6 juin
- Réunion publique à Breteuil sur Iton, jeudi 12 avril à 20h00, salle des Richards, près de l'école maternelle



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- Marché de Ménilles, dimanche 8 avril


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- Marché de Pacy sur Eure, jeudi 12 avril et 7 juin
- Réunion publique à Pacy sur Eure, mardi 17 avril à 20h00, salle Leclerc, 80 rue A. Briand


- Marché de Damville, mardi 15 mai et 5 juin
- Réunion publique à Damville, mercredi 23 mai à 20h00


- Marché de Nonancourt, mercredi 23 mai
- Réunion publique à Nonancourt, mardi 29 mai à 20h00

...
- Marché de Évreux centre-ville, samedi 19 et 26 mai.................
- Marché de Évreux La Madeleine, dimanche 20, 27 mai, 3 juin

- Marché de Évreux place Clémenceau, jeudi 24 mai..............

- Marché de Évreux Nétreville, mercredi A-M 30 mai et 6 juin......
- Réunion publique à Évreux, avec Cécile DUFLOT, secrétaire nationale des Verts, mercredi 6 juin.

- Ballade " A la découverte des pertes et résurgences de l'Iton " avec Jacqueline FIHEY, samedi 5 mai après-midi _______________________________________________________


Municipales 2008 :
Vous souhaitez assister ou participer aux réunions thématiques, vous y êtes cordialement invité(es). Rejoignez le collectif CHAMPS LIBRES.

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CHAMPS LIBRES
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Commission Vivre ensemble :
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Assemblée Générale Collectif Vert et Ouvert :

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Commission Education - Emploi :

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Commission Environnement :
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Réunion du bureau du collectif :
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Commission Culture :

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Commission Démocratie participative :

Faire de chaque citoyen un acteur engagé

Attaques contre les droits démocratiques, insécurité sociale croissante, dégradation des services publics et recul de l’État-providence sous l’effet de politiques soumises aux diktats d’une adaptation de notre société aux exigences de la mondialisation libérale, c'est le résultat des politiques libérales et sociales libérales menées depuis des années à des degrés divers.

Voilà 5 ans maintenant que la droite est revenue aux affaires, ce sont quatre ans qui n’ont fait qu’aggraver la situation, 4 ans de reculs aussi dans le domaine environnemental, avec un gouvernement qui s’est érigé en syndicat des lobbies de la chasse, des bétonneurs du littoral, de la route, de l’industrie chimique, du nucléaire, des OGM, et qui brille par son inaction face aux changements climatiques et à la crise de l’énergie. 5 ans de contre-réformes.

Cette entreprise de démolition a été menée avec constance, en dépit des oppositions qu’elle n’a cessé de rencontrer parmi les classes défavorisées et une partie des classes moyennes, grandes victimes de cette politique, ce qui montre le peu de cas que ce gouvernement fait de la démocratie. Mais pouvions-nous en douter ?

Lorsque nos dirigeants ne cessent de marteler, jour après jour, et les média derrière eux, que c’est l’économie qui commande et que le politique ne peut rien faire, si ce n’est à la marge, il n’est pas étonnant que la politique suscite une défiance croissante chez le citoyen.

Et pourtant, contrairement à ce que l’on entend souvent, nos concitoyens manifestent en maintes circonstances leur intérêt pour le débat et pour l’action collective.

Et ce, même s’ils le font en dehors des partis politiques et des institutions : ainsi, les banlieues défavorisées ne sont pas seulement des lieux de désespérance, elles témoignent souvent d’une grande richesse d’initiatives.

Ou regardons avec quel “appétit” de débat la société s’est saisie du projet de traité constitutionnel pour l’Europe, ou encore l’intérêt que suscitent les projets d’aménagement et les choix publics qui touchent à notre vie quotidienne.

On parle beaucoup de la crise de la politique. Pourtant, face aux urgences actuelles, nous avons besoin plus que jamais de politique. Ce qui est en cause en réalité, c’est notre modèle étriqué de démocratie représentative qui érige un mur entre “dirigeants” et “dirigés” et qui a peur des citoyens conscients. C’est le politique lui-même qui se discrédite, lorsqu’il s’efface devant l’économie et les experts, censés dicter les seules solutions possibles, en l’absence de tout débat démocratique. Si, en effet, il n’y a qu’une seule réponse possible, s’il n’y a plus de projet, à quoi sert donc le politique ?

Nous ne voulons plus de cette politique-là. Nous voulons donner à la politique le rôle qui devrait être le sien dans la société : donner du sens à notre vie commune, permettre à chacune et à chacun d’entre nous de se retrouver dans une aventure collective. Pour cela, la politique ne peut plus rester le domaine réservé de professionnels de la politique, elle doit être largement partagée : c’est pourquoi les citoyens doivent se réapproprier le pouvoir de décision.

Rendre ce pouvoir au citoyen, c’est d’abord lui assurer une vie décente, car personne ne peut remplir vraiment son rôle de citoyen s’il vit dans l’angoisse du lendemain, c’est reconnaitre sa dignité et sa valeur quelle que soit sa situation. C’est donner à une vie associative riche et indépendante les moyens de se développer. C’est aussi préserver et développer les services publics, en démocratiser profondément la gestion, au plus près des personnes intéressées. C’est refuser que le travailleur perde sa qualité de citoyen lorsqu’il franchit la porte de l’entreprise. C’est instaurer à tous les niveaux la démocratie participative, en permettant à chacun de participer à l’élaboration des décisions qui le concernent, c’est accepter les débats publics contradictoires sur toutes les grandes questions de société, au lieu de décider dans le secret. C’est démocratiser les institutions de notre République, renforcer la décentralisation en lui donnant des règles claires et les moyens réels de son exercice, généraliser les évaluations des politiques publiques et rendre compte aux citoyens de l’action de ses élu-e-s. C’est enfin aller vers une VIe République par la voie d’un référendum . Il est temps en effet que la parité entre hommes et femmes soit une réalité, que le renouvèlement de nos représentants soit assuré par une limitation drastique du cumul des mandats, que notre Parlement accueille la diversité des opinions grâce à des élections proportionnelles, que les citoyens aient un droit d’initiative législatif auprès d’un Parlement renforcé.

Il est temps enfin que politique rime avec éthique grâce à la réforme du statut pénal du chef de l'État.

Nous voulons promouvoir cette autre conception de la politique. L’approfondissement de la démocratie conditionne aujourd’hui la capacité de la société à maitriser son avenir, au lieu d’être le jouet des forces économiques dominantes.

Septembre 2006