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Les Verts des Pays d'Evreux Avre et Iton

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vendredi 9 février 2007

La conversion écologique de l'économie


Le diagnostic

Relancer la croissance pour aller vers le plein-emploi. C'est, en résumé, le slogan qui domine à gauche comme à droite quand on parle de la lutte contre le chômage. Ce n'est pas l'objectif des Verts. D'une part, on le sait, nos modes de production et de consommation actuels ne sont pas soutenables. Les faire croître sans les modifier en profondeur est donc suicidaire d'un point de vue environnemental. Nous devons engager dès le début de la mandature la conversion écologique de l'économie : c'est à dire apprendre à satisfaire nos besoins et nos envies tout en diminuant drastiquement la pression que nous exerçons sur notre environnement.

D'autre part, le plein-emploi relève très largement du mythe : le faible taux de chômage des années 60 reposait sur le retrait des femmes du marché du travail. Et le taux de chômage officiel ne donne qu'une mesure très partielle du sous emploi car il ne tient pas compte de tous les bénéficiaires des minima sociaux, des travailleurs pauvres qui recherchent un emploi à temps plein sans le trouver... Enfin, si la diminution du chômage s'accompagne d'une augmentation de la précarité comme aujourd'hui, les salariés ne sont pas gagnants.

Nous appelons donc à sortir d'une vision dépassée du travail pour aller vers une société de pleine activité qui prenne en compte et rémunère comme telle la diversité des activités humaines (travail salarié bien sûr, mais aussi formation, année sabbatique, éducation des enfants, activités bénévoles d'utilité sociale et environnementale...).

Les propositions

  • Créer des emplois grâce à la conversion écologique de l'économie : selon une étude de la commission européenne publiée en 2005 chaque million de dollar investi dans l'électricité nucléaire pendant un an permet de créer 4 emplois. Le même million de dollar investi dans l'efficacité énergétique (isolation des bâtiments...) permet d'en créer entre 12 et 16. L'abandon de l'EPR dont le cout est évalué au minimum à trois milliards d'euros et l'investissement de cette somme par exemple dans l'isolation des bâtiments créerait environ 16 000 emplois nets. Cette solution serait donc à la fois plus créatrice d'emplois et plus protectrice de l'environnement.
  • 17 millions de logements ont été construits en France avec des normes d'isolation très faibles. Résultat : la facture pour leurs habitants ne cesse d'augmenter et pour une personne à bas revenu, le gain lié à la prime pour l'emploi a été totalement compensé par l'augmentation de la facture d'électricité l'an passé. Un grand plan d'isolation des bâtiments sur la mandature serait donc créateur d'emplois, générateur de gains de pouvoir d'achat et positif pour l'environnement. D'autres exemples pourraient illustrer le potentiel de créations d'emplois de la conversion écologique de l'économie, que nous évaluons à 400 000, et le cercle vertueux engagé liant positivement emplois de proximité non délocalisables, pouvoir d'achat et diminution de l'empreinte écologique.
  • À ces 400 000 emplois nets, il faut ajouter ceux qui pourraient être créés par l'extension des 35 heures dans les PME. L'Insee estime à 350 000 le nombre d'emplois entre 1997 et 2002 par la RTT. Son extension aux petites entreprises, sous réserve de modalités d'application intelligentes, pourraient créer environ 100 000 emplois.
  • Engager une réforme profonde de la formation professionnelle. Une partie des emplois liés aux mesures évoquées plus haut ne peuvent pas être pourvus à court terme faute d'offre suffisante sur le marché du travail. En lien avec les régions, des plans sectoriels de formation professionnelle initiale et continue seront mises en oeuvre pour créer ces emplois dans les territoires. Par ailleurs, nous souhaitons aller vers la sécurisation des parcours professionnels pour donner corps notre ambition de pleine activité. Nous proposons de passer progressivement du contrat de travail au contrat d'activité, qui intègre dans le même contrat une activité salariée, mais aussi, notamment, des droits à formation sous la forme d'un capital de départ et non de droits acquis, un droit à indemnité chômage, quelle que soit la situation antérieure de façon à limiter l'exclusion des jeunes des allocations chômage...
  • Pour les Verts, la création d'emplois et la lutte contre le chômage passe donc par d'autres moyens que la précarisation des contrats. La levée de bouclier contre le CPE a montré que la société française, et notamment les jeunes, refusait d'avoir à choisir entre la précarité et le chômage. La dégradation continue des conditions d'insertion des jeunes dans la vie active n'a pas fait baisser le taux de chômage des jeunes. Nous voulons donc supprimer le CNE et nous prenons l'engagement de ne pas proposer de nouvelles formes de contrat qui aboutirait à une précarisation des situations des salariés.
  • Pour lutter contre une forme particulièrement insupportable de précarité, celle des travailleurs pauvres, qui touchent 1,2 million de personnes dont 80 % de femmes, nous proposons d'introduire un système où le coût du travail des premières heures travaillées est majoré d'une prime salariale, pour tout contrat inférieur ou égal à un mi-temps. Cette prime salariale serait intégralement à la charge des entreprises qui seraient ainsi incitées à augmenter la durée du travail de leur salarié à temps très partiel, notamment dans le cadre de l'extension de la RTT. Nous proposons donc un dispositif permettant aux travailleurs pauvres de travailler plus et de gagner plus, tout en aidant les autres à travailler moins via l'extension de la RTT dans les PME.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Concernant la fiscalité...

Parce que chaque année, les pauvres, les précaires et les démunis sont de plus en plus nombreux, de plus en plus pauvres, précaires et démunis, parce chaque année les plus riches sont de plus en plus riches et de moins en moins nombreux, il est aujourd'hui nécessaire de redistribuer équitablement les trop pleins de richesses de manière à redonner sens à l'égalité dans notre pays.

L'impôt est l'outil de redistribution dont a besoin l'état pour permettre aux citoyens d'être tous égaux au regard de l'accès à l'enseignement, à la santé, à la culture, aux loisirs, au logement, à l'aide aux accidentés de la vie et aux handicapés...

Les Verts dénoncent énergiquement la démagogie de ceux qui prônent une décroissance fiscale qui serait créatrice de richesses et de liberté. C'est bien évidemment au contraire, c'est à dire à l'augmentation des inégalités et des exclusions qu'aboutissent toutes les politiques de baisse d'impôt. Le tissus associatif des communes de droite, partout en France peut en témoigner.

C'est pourquoi les taux d’imposition sur le revenu seront rétablis dès le budget 2008 à leur niveau de l’an 2000, et le bouclier fiscal sera supprimé.

L’assiette de la taxe d’habitation sera le revenu du ménage et non plus la valeur locative du bien.
Un taux de TVA majoré de 33,3 % sera instauré sur des produits de luxe et sur les produits dont la nocivité environnementale est avérée.

Une part supplémentaire de la taxe professionnelle sera assise sur “ l’empreinte écologique ” de l’entreprise.

Une part supplémentaire de la taxe foncière bâtie sera assise sur l’empreinte écologique des bâtiments de façon à favoriser bâtiments à énergie positive, la HQE, la mise en place de panneaux solaires…

Jacqueline FIHEY
Candidate des Verts aux législatives
1ère circonscription de l'Eure

RENCONTRES

Législatives 2007 :
Vous avez rencontré Jacqueline Fihey et Jean-Yves GUYOMARCH candidats des Verts sur la 1ère circonscription de l'Eure :


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- Marché de St André de l'Eure, vendredi 23 mars et 8 juin
- Réunion publique à St André de l'Eure, vendredi 30 mars à 18h00, mairie.


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Aspiration, La Madeleine, Verneuil-Sur-Avre. by John Taylor Arms
- Marché de Verneuil, samedi 28 avril
- Réunion publique à Verneuil sur Avre, Jeudi 10 mai , Salle Magali - Maison du Four - Avenue André Chasles


Mairie de Breteuil-sur-Iton
- Marché de Breteuil, mercredi 4 avril et 6 juin
- Réunion publique à Breteuil sur Iton, jeudi 12 avril à 20h00, salle des Richards, près de l'école maternelle



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- Marché de Ménilles, dimanche 8 avril


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- Marché de Pacy sur Eure, jeudi 12 avril et 7 juin
- Réunion publique à Pacy sur Eure, mardi 17 avril à 20h00, salle Leclerc, 80 rue A. Briand


- Marché de Damville, mardi 15 mai et 5 juin
- Réunion publique à Damville, mercredi 23 mai à 20h00


- Marché de Nonancourt, mercredi 23 mai
- Réunion publique à Nonancourt, mardi 29 mai à 20h00

...
- Marché de Évreux centre-ville, samedi 19 et 26 mai.................
- Marché de Évreux La Madeleine, dimanche 20, 27 mai, 3 juin

- Marché de Évreux place Clémenceau, jeudi 24 mai..............

- Marché de Évreux Nétreville, mercredi A-M 30 mai et 6 juin......
- Réunion publique à Évreux, avec Cécile DUFLOT, secrétaire nationale des Verts, mercredi 6 juin.

- Ballade " A la découverte des pertes et résurgences de l'Iton " avec Jacqueline FIHEY, samedi 5 mai après-midi _______________________________________________________


Municipales 2008 :
Vous souhaitez assister ou participer aux réunions thématiques, vous y êtes cordialement invité(es). Rejoignez le collectif CHAMPS LIBRES.

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CHAMPS LIBRES
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Commission Vivre ensemble :
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Assemblée Générale Collectif Vert et Ouvert :

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Commission Education - Emploi :

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Commission Environnement :
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Réunion du bureau du collectif :
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Commission Culture :

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Commission Démocratie participative :

Faire de chaque citoyen un acteur engagé

Attaques contre les droits démocratiques, insécurité sociale croissante, dégradation des services publics et recul de l’État-providence sous l’effet de politiques soumises aux diktats d’une adaptation de notre société aux exigences de la mondialisation libérale, c'est le résultat des politiques libérales et sociales libérales menées depuis des années à des degrés divers.

Voilà 5 ans maintenant que la droite est revenue aux affaires, ce sont quatre ans qui n’ont fait qu’aggraver la situation, 4 ans de reculs aussi dans le domaine environnemental, avec un gouvernement qui s’est érigé en syndicat des lobbies de la chasse, des bétonneurs du littoral, de la route, de l’industrie chimique, du nucléaire, des OGM, et qui brille par son inaction face aux changements climatiques et à la crise de l’énergie. 5 ans de contre-réformes.

Cette entreprise de démolition a été menée avec constance, en dépit des oppositions qu’elle n’a cessé de rencontrer parmi les classes défavorisées et une partie des classes moyennes, grandes victimes de cette politique, ce qui montre le peu de cas que ce gouvernement fait de la démocratie. Mais pouvions-nous en douter ?

Lorsque nos dirigeants ne cessent de marteler, jour après jour, et les média derrière eux, que c’est l’économie qui commande et que le politique ne peut rien faire, si ce n’est à la marge, il n’est pas étonnant que la politique suscite une défiance croissante chez le citoyen.

Et pourtant, contrairement à ce que l’on entend souvent, nos concitoyens manifestent en maintes circonstances leur intérêt pour le débat et pour l’action collective.

Et ce, même s’ils le font en dehors des partis politiques et des institutions : ainsi, les banlieues défavorisées ne sont pas seulement des lieux de désespérance, elles témoignent souvent d’une grande richesse d’initiatives.

Ou regardons avec quel “appétit” de débat la société s’est saisie du projet de traité constitutionnel pour l’Europe, ou encore l’intérêt que suscitent les projets d’aménagement et les choix publics qui touchent à notre vie quotidienne.

On parle beaucoup de la crise de la politique. Pourtant, face aux urgences actuelles, nous avons besoin plus que jamais de politique. Ce qui est en cause en réalité, c’est notre modèle étriqué de démocratie représentative qui érige un mur entre “dirigeants” et “dirigés” et qui a peur des citoyens conscients. C’est le politique lui-même qui se discrédite, lorsqu’il s’efface devant l’économie et les experts, censés dicter les seules solutions possibles, en l’absence de tout débat démocratique. Si, en effet, il n’y a qu’une seule réponse possible, s’il n’y a plus de projet, à quoi sert donc le politique ?

Nous ne voulons plus de cette politique-là. Nous voulons donner à la politique le rôle qui devrait être le sien dans la société : donner du sens à notre vie commune, permettre à chacune et à chacun d’entre nous de se retrouver dans une aventure collective. Pour cela, la politique ne peut plus rester le domaine réservé de professionnels de la politique, elle doit être largement partagée : c’est pourquoi les citoyens doivent se réapproprier le pouvoir de décision.

Rendre ce pouvoir au citoyen, c’est d’abord lui assurer une vie décente, car personne ne peut remplir vraiment son rôle de citoyen s’il vit dans l’angoisse du lendemain, c’est reconnaitre sa dignité et sa valeur quelle que soit sa situation. C’est donner à une vie associative riche et indépendante les moyens de se développer. C’est aussi préserver et développer les services publics, en démocratiser profondément la gestion, au plus près des personnes intéressées. C’est refuser que le travailleur perde sa qualité de citoyen lorsqu’il franchit la porte de l’entreprise. C’est instaurer à tous les niveaux la démocratie participative, en permettant à chacun de participer à l’élaboration des décisions qui le concernent, c’est accepter les débats publics contradictoires sur toutes les grandes questions de société, au lieu de décider dans le secret. C’est démocratiser les institutions de notre République, renforcer la décentralisation en lui donnant des règles claires et les moyens réels de son exercice, généraliser les évaluations des politiques publiques et rendre compte aux citoyens de l’action de ses élu-e-s. C’est enfin aller vers une VIe République par la voie d’un référendum . Il est temps en effet que la parité entre hommes et femmes soit une réalité, que le renouvèlement de nos représentants soit assuré par une limitation drastique du cumul des mandats, que notre Parlement accueille la diversité des opinions grâce à des élections proportionnelles, que les citoyens aient un droit d’initiative législatif auprès d’un Parlement renforcé.

Il est temps enfin que politique rime avec éthique grâce à la réforme du statut pénal du chef de l'État.

Nous voulons promouvoir cette autre conception de la politique. L’approfondissement de la démocratie conditionne aujourd’hui la capacité de la société à maitriser son avenir, au lieu d’être le jouet des forces économiques dominantes.

Septembre 2006